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                             Etudions maintenant l'utilisation de l'objectif à grande ouverture pour compenser le manque de lumière.Malgré son poids généralement important,ce type d'objectif est d'un précieux secours sur le terrain.Outre le gain d'une à deux vitesses par rapport à un objectif d'ouverture plus conventionnelle, il permet de détacher nettement le sujet du reste de l'image, grâce à la faible profondeur de champ qu'il procure à son ouverture nominale.

                             Les possibilités créatives autorisées par un tel objectif sont donc particulièrement intéressantes, notamment en matière de portrait ou de photographie sportive ou animalière.

                             Dans le même ordre d'idée, une telle optique facilite la tâche du système autofocus de l'appareil et, a fortiori, celle du photographe, quand il travaille en mise au point manuelle.En effet, dans le viseur, un objectif  donne une image de visée plus claire s'il ouvre à f/2 plutôt qu'à f/4 ou f/5.6 (cas de nombreux zooms transstandards utilisés à leur plus longue focale).

                            En revanche, utilisé à son ouverture nominale, un tel objectif exige une mise au point rigoureuse, pas toujours aisée quand la lumière vient à manquer.

                            En leur défaveur, les objectifs très lumineux affichent des tarifs très élevés.Ils ne sont donc pas à la portée de toutes les bourses, excepté l'incontournable 50mm f/1.7 ou f/1.8, inscrit au catalogue de toutes les grandes marques et souvent aux alentours de 150 euros.A ce prix, il serait dommage de s'en priver, d'autant plus que, monté sur un reflex numérique à capteur APS-C (EOS 400D,par exemple), le 50mm cadre comme un 75mm, ce qui est très intéressant en portrait.

                            Toutefois, quand vous n'avez pas à votre disposition une optique à grande ouverture, la solution en basse lumière consiste à augmenter la sensibilité ISO.

     

     

     

     

                           * LA COMPOSITION AVEC LE BRUIT ET LE GRAIN : 

     

     

                            Loin de toute polémique entre l'argentique et le numérique, ces deux technologies ne s'opposent pas, elles se complètent .Il est indéniable qu'en matière de sensibilité ISO, le film est battu par le capteur.

                           Les performances en matière de bruit offertes par les reflex numériques de dernière génération (Canon EOS-1D Mark III, Nikon D 3 et, dans une moindre mesure, le Canon EOS 450 D, Nikon D300 et PENTAX K20 D) sont en effet superlatives.Ainsi, des sensibilités extrêmes (de l'ordre de 6400 ISO) sont désormais pleinement exploitables.Non seulement, le bruit se montre très discrèt, mais il est nettement plus régulier que celui procuré par des refex de la génération précédente.Un constat intéressant, car si la granulation argentique présente un charme certain, à l'inverse, le bruit numérique ne brille par ses qualités esthétiques.

                           Dans tous les cas, quand vous ne pouvez éviter la présence de bruit ou de grain, efforcez-vous de l'intégrer à vos photos, en utilisant pour restituer ou suggérer une ambiance feutrée, intimiste ou, au contraire, inquiétante.Il n'y pas de règle, tout dépend du sujet photographié et de vos goûts en matière de rendu d'images.Désormais, pratiquement tous les reflex numériques modernes d'entrée de gamme délivrent des résultats parfaitement exploitables à 800 voire à 1600 ISO.      Attention toutefois à ne pas trop lisser l'image par un traitement anti-bruit trop prononcé.

     

     

     

     

                               * L'UTILISATION DES FILMS :

     

     

                              En argentique, le choix parmi les films de sensibilité élevées est assez large.En noir et blanc, optez pour un film traditionnel (Ilford HP5 Plus, Kodak Tri-X-400, Fomapan 400 ou Rollei R3) ou pour une émulsion à granulation tabulaire (Fujifilm Néopan 400 et 1600, Ilford Delta 400 et 3200, Kodak T-Max 400 et 3200).

                              Les films traditionnels présentent l'avantage d'être très tolérants en matière de traitement, mais leur granulation est nettement plus marquée que celle des émulsions modernes.Loin de constituer un défaut rédhibitoire, cette caractéristique est recherchée par de nombreux photographes qui aiment ce "beau grain".A ce titre, la palme d'or revient à la célèbre Kodak Tri-X qui, bien traitée et exposée, délivre un grain très esthétique et tout simplement inimitable.

                              Du côté de la couleur,et en inversible (diapositives), tous les films actuellement disponibles en haute sensibilité sont compatibles avec  le traitement standard E-6.Deux références incontournables Fujichrome Provia 400X et Kodak Ektachrome 400X.Citons également le Kodak Ektachrome P 1600, mais son grain très marqué et son rendu chromatique très axé sur les tonalités brunes et rouges le réservent à une recherche particulière ou à la restitution d'ambiances intimistes.

                              En négatif couleur, les films de dernière génération donnent d'excellents résultats : Fujicolor Supéria X-TRA (400; 800 et 1600 ISO) ou Kodak Ultra Color 400.

     

     

     

     

                                 *  LA MAITRISE DES ECLAIRAGES DIFFICILES :  

     

     

                                Rares sont les situations de prise de vue en basse lumière qui offrent un faible contraste d'éclairage.En conséquence, le fort contraste d'éclairage dépasse allègrement la dynamique enregistable par le support photographique (film ou capteur).Résultat, une partie des densités de l'image doit être sacrifiée.Dans une telle situation, débrayez la mesure multizone de votre appareil et passez en mesure spot.Visez le sujet, mémorisez l'exposition et ajustez votre cadrage puis déclenchez.Avec l'habitude, ces petits reflex deviendront systématiques.En cas de doute, faites plusieurs essais,en modifiant l'exposition (bracketing).

                              Dans tous les cas, en numérique, évitez impérativement de brûler les hautes lumières,car il est ensuite impossible de recréer de la matière dans les blancs.Aussi merveilleux que peuvent être les outils de correction des hautes lumières (D-Lighting et autres), ils ne sont pas magiques.N'oubliez pas que les hautes lumières attirent l'oeil.

     

     

     

     


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                                        La vitesse d'obturation, l'ouverture de diaphragme et  la sensibilité ISO sont les trois clés pour aborder sereinement la photographie en basse lumière.Apprenez à déterminer le juste équilibre entre ces trois paramètres.

     

                          Bien que les énormes progrès réalisés ces dernières années en matière de supports photosensibles repoussent sans cesse les limites de la photographie en basse lumière, le photographe est toujours soumis au même problème : il doit déterminer le parfait équilibre entre vitesse d'obturation, ouverture de diaphragme et sensibilité ISO.

     

                         Selon les situations de prise de vues et en fonction du matériel utilisé, trois méthodes distinctes sont applicables pour compenser un manque de lumière sur le sujet : ouvrir le diaphragme, abaisser la vitesse d'obturation ou encore augmenter la sensibilité ISO.

                        Malheureusement, ces trois solutions présentent toutes leur propres inconvénients.Le fait d'intervenir sur l'ouverture entraîne une modification de la profondeur de champ, qui est d'autant plus faible que l'ouverture adoptée est plus grande (f/1 à f/2.8).De même, diminuer la vitesse d'obturation augmente le risque de flou de bougé du photographe ou du sujet.Dans le même ordre d'idée, afficher sur l'appareil une grande sensibilité ISO (ou utiliser un film sensible en argentique) induit, selon les cas, une montée du bruit numérique ou une augmentation de la granulation (pour la photo agentique).

                       Le constat est donc simple : il n'existe pas de solution universelle pour pallier le manque de lumière sur le sujet photographié.Dès lors, toute la difficulté se résume à choisir le bon compromis entre ces trois paramètres de prise de vues.

     

                       

                       * LE BON EQUILIBRE ENTRE VITESSE ET FOCALE :

                       Afin de vous prémunir contre le risque de flou de bougé, appliquez la règle de sécurité selon laquelle, à main levée, la vitesse doit être supérieure ou égale à l'inverse de la focale de l'objectif utilisé.Exemple, travaillez au 1/60s minimum avec un 50 mm, ou 1/250s dans le cas d'un 180 mm ou 200 mm.Toutefois, avec un peu d'expérience, il est facile de descendre d'une à deux vitesses sous ce seuil théorique.

                      Le recours au monopode permet également de gagner deux ou trois vitesses.C'est un argument de poids en faveur de cet accessoire, quand la lumière vient à manquer d'autant qu'il est beaucoup moins encombrant qu'un trépied.

                      En revanche, le trépied permet d'opérer à n'importe quelle vitesse.Encore faut-il qu'il soit assez rigide pour amortir toutes les vibrations induites par la remontée du miroir de l'appareil.Dans le cas contraire, utilisez le retardateur de votre réflex.

                      Attention, les recommandations en matière de vitesse d'obturation précédemment énoncées sont valables seulement quand le sujet est fixe.Dans le cas contraire (spectacle, événement sportif...), toute vitesse lente est à proscrire, sauf à rechercher un effet de flou à des fins artistiques.Utilisez alors des vitesses suffisamment rapides pour figer sur l'image des mouvements du sujet (1/125s, voire 1/250s au minimum.Or, dans de faibles conditions lumineuses, une vitesse d'obturation rapide est possible seulement en augmentant la sensibilité ISO ou en utilisant un objectif à grande ouverture.

         

                   Dans un prochain billet, je vous exposerai, toujours dans ce thème de photographie en haute sensibilité, l'utilisation des objectifs adéquats, de l'utilisation des films argentiques et la maîtrise des éclairages difficiles...

     


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                                                       Comme annoncé précédemment, je vous propose de découvrir aujourd'hui les accessoires utiles pour préparer la diffusion de vos photos sur le Web.

                           

                             Lorsque l'on veut se contenter d'un appareil photo basique, il faut lui associer nécessairement plusieurs accessoires.

     

                           Par exemple, pour la photographie d'objet, l'utilisation d'un trépied est essentiel.Quand on a besoin d'une seule image, on peut parfaitement travailler à main levée, mais dès que les photos se multiplient, le trépied devient indispensable.Pas besoin d'avoir un modèle très sophistiqué.Pour la photo de très petits objets (moins de 10 cms), un simple trépied de table est parfois suffisant.

                  

                          L'éclairage est un problème plus délicat.Dans bien des cas, la solution la plus simple consiste à travailler en lumière naturelle : c'est efficace et gratuit.La lumière solaire n'est pas toujours disponible, notamment quand on habite en ville dans un appartement ou tout simplement pendant l'hiver.

                          Pour résoudre ces petits problèmes, le "pro" de la photo d'objets utilisera des flash de studio, mais le photographe occasionnel pourra se contenter de simples lampes.

     

                         Autre accessoire utile, le fond.Photographier des objets impose de les placer devant un fond neutre, le but étant de mettre en valeur l'objet.Une toile, une feuille de papier feront l'affaire.Suivant les besoins, on peut opter pour la neutralité (blanc-gris-noir) ou pour la couleur, c'est une question de goût.

                         Toutefois, il faut garder à l'esprit l'utilisation qui sera fait de l'image.Notez que le blanc ou le noir peuvent piéger l'exposition, le gris ou de la couleur (pas trop accentuée) sont souvent simples à utiliser.

     

                        Dernière point essentiel, le support.Certains objets ont des formes telles que des pinces ou de la pâte adhésive sont suffisantes pour les maintenir en équilibre.Si vous êtes bricoleur la solution sera vite trouvée sans que la photo ne subisse pas trop de retouches!

     

     

                                   Sur ce, à vos appareils et bonnes photos!

     

                         

                        


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    Depuis l'arrivée du numérique et d'internet, la pratique de la photo a évolué.La vente sur le web est devenu un acte banal, de même que la création de blogs.Or, ces domaines méritent d'être illustrés avec soin.Voici quelques astuces pour obtenir des images sélectionnées pour le net.
     
     
    Tout photographe  à un jour ou l'autre dû faire face avec plus ou moins de réussite à une commande : cliché d'un enfant pour illustrer un faire-part de naissance, la réalisation de photos de mariage pour un parent ou ami, ou encore photographier une maison pour une annonce immobilière par exemple...
     
     
    L'arrivée d'internet a créé de nouveaux besoins qui font souvent appel à des exigences esthétiques photographiques.Ces nouvelles illustrations de l'image imposent de nouvelles façons de travailler.
     
     
     
     
            *  LA PHOTOGRAPHIE D'OBJET  :
     
     
     
     
    Souvent, on considère le reflex comme le seul appareil performant.Sur cet aspect, internet a le mérite de redistribuer les cartes.En effet, comme les exigences en matière de résolution d'images web sont peu élevées, les appareils compacts ont toutes leurs chances.Aujourd'hui, lissage et bruit à 800 voire 1600 ISO sont suffisamment corrects pour une publication sur le net.
     
     
    Par ailleurs, les compacts présentent un avantage pour les prises de vues en gros plan.L'utlisateur du reflex sera obligé de monter sur son boîtier un objectif macro spécifique, la position macro des zooms étant souvent insuffisante.Le propriétaire d'un APN compact disposera lui, d'un mode macro lui permettant des gros plans très serrés :  un réel avantage quand il s'agit de mettre en évidence un détail sur un petit objet.
     
     
        Dernier point en faveur des compacts mais qui tend à évoluer du fait de l'intégration du mode live View sur la plupart des reflex, la visée à l'écran.Par rapport au reflex, la visée à l'écran facilite les cadrages compliqués, d'autant plus qu'il est orientable.
     
     
        Mais l'appareil photo n'est pas toujours nécessaire.Avec les objets plats ou de faible relief (monnaie, timbre, etc...), le scanner peut être une solution très pratique.Pas besoin de trépied, d'éclairage spécifique ou d'installation compliquée et pourtant les images sont souvent de qualité.
     
     
     
    Dans un prochain article, je vous exposerai les accessoires nécessaires pour la publication des photos sur un site web.
     

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                                A l'achat, les sources lumineuses continues sont moins onéreuses que leurs homologues à flux discontinu (flash de studio).Elles représentent donc la solution la plus économique en matière d'éclairage de studio¨.Principaux inconvénients d'une source continue : elle est moins puissante qu'un flash de studio et la lumière émise est également moins modulable.Côté flashs de studio, il convient de distinguer les modèles dits "compacts" qui disposent d'une alimentation intégrée et les flashs plus puissants qui nécessitent une alimentation extérieure (générateur pouvant alimenter un ou plusieurs flashs de studio).

     

     

                               La plupart des débutants au studio retiennent comme seul critère de choix en matière de flash, la puissance maximale de ce dernier.C'est une erreur : il est préférable de prendre en compte la plage de puissances possibles qui indique, certes la plus forte valeur autorisée, mais également, la plus faible (paramètre primordial pour travailler à grande ouverture).

     

     

     

     

       

                     *  INFLUENCE DE LA TAILLE DE LA SOURCE LUMINEUSE :

     

     

     

     

                          Indépendamment du choix de la source d'éclairage (continue ou discontinue), il est important de connaître quelques règles de base en photométrie, avant de s'essayer à la prise de vue en studio.Elles sont, en effet valables pour les 2 types de sources.

     

     

                          Une règle essentielle, plus la surface de la source lumineuse est grande, plus les ombres engendrées par l'éclairage sont douces.Il en résulte alors, un contraste d'éclairage modéré et une saturation des couleurs assez faible.

                        

                         Par conséquent, à distance égale entre le sujet et la source, une énorme boîte à lumière de 2 m2 produit une lumière bien plus douce que celle donnée ar un simple flash cobra.

     

                         Par analogie avec cette loi physique simple, éloigner la source lumineuse du sujet revient à en réduire  sa surface relative, par rapport à ce dernier.Par déduction donc, plus la distance séparant la source lumineuse du sujet est importante, plus les ombres sont courtes et denses.L'éclairage est alors dur, le contraste élevé et la saturation des couleurs, forte.

     

                         A l'inverse, une source proche du sujet, produit un éclairage doux et donne des ombres allongées tout en nuances.

     

     

                        De manière générale, l'effet d'une lumière sur un sujet est influencé par 2 facteurs essentiels : les dimensions de la source et la distance d'éclairage, qui sépare le sujet de la source.

     

                

                        Néanmoins, la taille de la source est une grandeur physique immuable et la distance d'éclairage n'est pas toujours facilement modulable.Tout dépend de la taille du studio mis à votre disposition.

     

                        Pour remédier à ce problème, les fabriquants d'éclairage de studio (Broncolor, Profoto, Multiblitz, Hedler) proposent divers accessoires et réflecteurs à fixer sur la source lumineuse.Ils agissent simplement comme des façonneurs de lumière.

     

                        Au studio, une source lumineuse ne s'utilise donc jamais seule (sauf à de rares exceptions : prise de vues scientifiques ou autres).

     

     

     

     

     

                         * L'ART DE MODELER LA LUMIERE :

     

     

     

                               Il existe sur le marché une multitude d'accessoires utiles pour modeler la lumière émise par une source lumineuse : boites à lumière (pliables ou rigides), parapluies (translucides ou réfléchissants), bols réflecteurs de tailles diverses, réflecteurs paraboliques (appelés également bol beauté), cônes spot et autres spots à lentille de Fresnel.

     

                           Leur rôle théorique est simple : ils augmentent ou réduisent la taille de la source.Ils servent donc, à moduler le contraste d'éclairage de la source lumineuse utilisée.Ainsi, pour une source lumineuse et une distance d'éclairage données, une boîte à lumière et, dans une moindre mesure, un parapluie blanc, produisent un éclairage plus doux qu'un bol réflecteur standart ou,pire, un cône spot.

     

     

     

                                                                                           Cône spot

                     

     

     

     

                                                                                        Bol beauté

     

                               

     

     

     


    Lentille de Fresnel

     

                          

     

     

                                       Torche HEDLER et son coupe-flux à 4 volets

                                    

     

     

     

                                                                            Grille nid d'abeille

                    

     

                                                   

     

     


    Gamme complet de réflecteurs

     

                                                       

               

                                                                  

                                                                 Parapluie réflecteur argenté

                                    

     

                                     Dans la pratique, force est de reconnaître que plus une lumière est dure, plus elle est difficile à maîtriser.En matière de clair-obscur , par exemple, la boîte à lumière (ou à défaut, une matière translucide tendue entre la source et le sujet) représente la source idéale aux yeux de la plupart des photographes.Elle inonde le sujet d'une lumière douce.Le fort contraste d'éclairage caractéristique du clair-obscur est alors obtenu, en plaçant la source en contre-jour par rapport au sujet.

     

     

                            Certains photographes préfèrent une source lumineuse plus contrastée, mais ils ont généralement une bonne expérience de la prise de vues en studio, une condition indispensable avant d'être capable de tirer toute la quintessence de ce type d'éclairage.

     

     

                            Si vous choississez d'utiliser une source dure (réflecteur de petite taille), ajoutez-lui un coupe-flux à deux ou quatre volets et une grille nid-d'abeilles, toujours très pratiques pour diriger la lumière et casser les ombres trop marquées.

     

     


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                    Voici quelques indications pour pouvoir réaliser de beaux clichés,lorsque vous vous rendez à des concerts :

     
     

           *  Le choix du matériel :

     

     

                     Il n'y a pas de règle imposée mais pour le respect et de l'artiste et du public, surtout dans les concerts dits "calmes", il faut mieux un appareil peu bruyant (non motorisé, mécanique). Pour le choix des objectifs tout dépend de l'endroit où les photos sont prises. En général,on préfère les gros plans aux photos d'ambiance. Les focales fixes sont à préférer car elles sont bien meilleures à faible ouverture (on travaille souvent à F4 voire moins).

    En général les flashs sont interdits et c'est tant mieux car les photos au flash ne sont pas toujours très belles et quoi de plus désagréable que le crépitement de flash pendant un concert à l'ambiance intimiste.

     

     

         *  Prises de vues, mesure de la lumière :

     

     

                   La prise de lumière se fait presque systématiquement sur le visage,l'appareil photo doit alors être utilisé en mesure centrale ou spot. Ne jamais faire de mesure matricielle car l'appareil choisira une valeur moyenne et le résultat sera mauvais. Comme en général les artistes sont très exclairés,il est préférable de sous exposer ses photos ,ce qui permet de gagner en vitesse. Pour cela,on règle le correcteur d'exposition à -1.

     

     

         *   Autorisations :

     

     

                       Il est souvent indispensable, pour des raisons pratiques et pour une question d'honnêteté, de demander l'autorisation à l'organisateur du concert ou du spectacle. C'est la plus grosse difficulté des photos de concerts car les autorisations sont difficiles à obtenir quand on n'a pas de bonnes raisons de faire des photos (la passion de la musique et de la photo n'est est pas une!). La solution la plus simple reste de faire des photos sur des petits concerts, hors des grandes villes, dans des petits festivals (il y en a beaucoup l'été). C'est souvent plus sympa.

     

     

           *   Droits :

     

     

                    Si vous avez obtenu l'autorisation, vous avez alors le droit et de faire de photos des artistes pendant leur spectacle et d'en faire ce que vous en voulez. Les artistes sont des personnages publics et, quand il font leur métier, leur image est alors publique.

     

     

     

                                 Sur ce,à vos appareils et bonnes photos !!!


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                              Le shooting qui signifie en anglais tournage,est une prise de vues en studio ou dans un autre cadre,comprenant la prise en charge du modèle (concertation pour le choix artistique du photographe et les desiderata du modèle),le briefing,l'atelier maquillage,beauté,le choix et disposition des sources lumineuses,les techniques de prise de vues,la lingerie choisie,etc...  


     

                         Il est préférable de discuter de vos souhaits auparavant avec le photographe pour définir ensemble vos souhaits artistiques.Ce ne sera que plus pratique et rapide pour le jour J.La séance de shooting doit se dérouler de façon conviviale,sans stress.

         

     

             *   Quelques conseils au modèle pour réussir la séance :

     

       *  Se coucher tôt la veille pour ne pas être fatiguée et avoir le visage cerné. 
        *  Avoir les cheveux propres, lavés plutôt la veille.
        *  S'épiler les poils disgracieux la veille (jambes, bras, aisselles, maillot, etc.) car le jour même cela fait des rougeurs. 
        *  Se présenter à la séance avec des habits qui ne serrent pas le corps pour éviter les marques sur la peau.
         *  Ne pas stresser,même sans aucune expérience, tout se passe simplement, dans la détente.

          A noter que dans le cadre de séance de shooting pro,un maquilleur et un habilleur sont prévus pour votre prise en charge.

           

     

            *  Les accessoires dont vous vous munissez :       

     

       *   Tout ce qui sert votre féminité, votre séduction, votre charme.
       *   Des vêtements dans lesquels vous vous sentez à l'aise.
       *   Des chaussures plutôt fines avec talons.
       *   De la lingerie simple ou raffinée, sage ou provocante, selon vos goûts !
       *   Prévoir au moins un ou deux ensembles coordonnés.Faîtes le choix également de vêtements de couleur différentes. 
       *   Des produits de maquillage habituels : fond de teint, poudre, rouge à lèvre ...

     

     

                                               Sur ce,bonnes photos !!!

     

     


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                                   En photographie,le choix de l'éclairage compte pour 80% de la réussite du travail.Voici les différentes orientations possibles,en fonction de vos choix :

     

      * La lumière frontale :  la source d'éclairage est placée au-dessus de l'appareil et éclaire le visage de face,par le haut.Il avantage la symétrie du visage,sans trop détailler la structure.Il convient souvent pour le portrait féminin,en atténuant légèrement les imperfections de la peau.

     

     

      * La lumière de face :  la source de lumière est placée très au-dessus de l'objectif.Toute sensation de relief disparaît.C'est l'éclairage à proscrire,mais qui est le plus répandu dans le public,à cause du flash intégré dans l'appareil photo.Il provoque les effets indésirables de type "yeux rouges",visages surexposés...

     

     

       * La lumière en position haute à 45 ° environ :  c'est l'éclairage utilisé depuis toujours par les peintres,graveurs,photographes,car il reproduit très exactement la lumière naturelle.C'est l'éclairage qui tient le plus compte de la structure du visage.Suivant la pose adoptée,la source de lumière peut provenir de droite ou de gauche.Les détails que vous souhaitez occulter doivent se trouver côté ombre.C'est l'éclairage qui permet d'obtenir plus rapidement de bons résultats dans l'art du portrait en tant que débutant.

     

     

       * La lumière latérale :  placée de côté et au niveau de l'appareil,elle laisse toute une moitié du visage dans l'ombre.C'est une lumière à effet.A 45°,elle convient au portrait de profil.

     

     

       * Le contre-jour et le semi contre-jour :  dans l'utilisation de ce procédé,la source est placée exactement derrière la tête du modèle.La lumière n'éclaire alors que le contour de la tête,en formant une sorte de halo,alors que le visage reste dans l'ombre.

                   Cette même source,placée à 45°,deviendra un semi contre-jour.Ces deux positions d'éclairage sont souvent utilisées en supplément de la source principale.

     

     

        * La lumière par le dessous :  c'est une lumière à effet donnant un aspect fantomatique.

      

     

     

     Pour conclure ,la qualité de la source d'éclairage importe plus que la quantité !

     

     


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                    Pour ce premier volet des techniques photographiques,je vous propose de parler du décor et plus particulièrement de l'éclairage.C'est l'une des grandes difficultés de la photographie.C'est la lumière qui définit le volume du sujet dans l'espace qui l'entoure.Voici quelques conseils pour une meilleure réalisation de vos oeuvres,en fonction de l'éclairage choisi :

     

          * Tout d'abord,ayez une préférence pour la lumière naturelle en évitant le zénith du soleil.La lumière venant du dessus aplatit les reliefs. 

           * Préférez la lumière latérale ou les contre-jours en hauteur.C'est plus une lumière à effets.

           * Si vous voulez créer un effet fantomatique,vous pouvez utiliser une lumière venant du sol.

           * Pour déboucher les ombres,faites le choix d'un réflecteur (plaque de polystyrène,aluminium,un mur blanc),ou alors disposez une trame ou un diffuseur sur votre source d'éclairage (calque,toile etc...)

           * Méfiez-vous de l'intensité produit par l'éclairage.Evitez l'usage des néons à cause des températures élevées qu'ils produisent.

            * Faites usage de filtres pour compenser l'intensité de l'éclairage ou pour favoriser les rendus de couleur.

     

     

     

      

    Mon prochain article sera consacré aux différentes orientations de l'éclairage...

     

     


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