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                     Après le bac, André Rau s'inscrit dans une fac de droit. Pour rentrer, il devait prendre le bus et avait tous les soirs une demi-heure d’attente à la gare de Stuttgart. Pour passer le temps, il achète des magazines de mode internationaux. En les feuilletant et en regardant les mannequins qui y posaient, il eut envie de les rencontrer et de les photographier. Après un mois d’université, il se rend à Paris pour découvrir le milieu de la mode et rencontre Hans Feurer. "Cette rencontre m’a vraiment décidé à faire de ma passion un métier. J’avais alors 19 ans et je ne suis plus jamais retourné sur les bancs de l’université".

     

                   Par la suite, il devient l’assistant d’un photographe, reconnu aujourd'hui : Peter Lindbergh. En même temps, il rencontre Francky Mayer avec lequel il commence à travailler pour un journal allemand destiné aux teenagers. "C’était mes premières photos professionnelles. Tout en restant assistant, cela m’a permis de me constituer un dossier avec des parutions". Quand il quitte Peter Lindbergh, il présente un book à Lucia Raffaelli qui était chef de la mode au Vogue italien et commence à travailler pour ce magazine. Il n'a que 21 ans et découvre le plaisir d'être édité. "J’étais très fier. En plus, c’était une pleine page et l’impression était d’une qualité supérieure à ce que j’attendais".

     

                   André Rau se reconnaît à travers deux styles principaux. Un spontané et naturel, celui de ses débuts et celui qu'il a maintenant qu'il qualifie de sophistiqué et propre.

     

                  Ce dernier style semble aujourd'hui la marque de reconnaissance d'André Rau. "Je trouvais que les pellicules couleur existantes étaient un peu ennuyeuses et je souhaitais faire des images couleur qui aient la même force que celles en noir et blanc. Avec mon assistant, Christophe, nous avons fait des recherches en essayant de voir comment on pouvait obtenir des images couleur qui puissent faire rêver. On a testé plusieurs choses sur l’ensemble du processus photo et parmi les différents résultats nous nous sommes arrêtés sur celui qu’instinctivement nous pensions être le bon". Bien qu'il aime, avant tout, la couleur, il peut très bien s’en passer. En fait, tout dépend de son humeur, de l’image qu'il a envie de donner.

     

                   André Rau a eu la chance de travailler avec les plus grands noms de la mode, du cinéma et de la musique. Mais, son approche photographique est différente selon la personnalité. Il faut être plus attentif quand on regarde une star. Le travail est souvent plus long, mais plus intéressant. Trois stars l'ont marqué : Isabelle Adjani (Isabelle fut la première star qu'il photographia. Il la rencontra par l'intermédiaire de Thibault Vabre, bon ami et grand maquilleur), Catherine Deneuve et Isabella Rossellini. Néanmoins, André Rau aurait aimé photographier Marlène Dietrich, parce qu'il adora ses films et qu’elle etait allemande comme lui.

     

     

           Il admire certains photographes comme Kertész, Stieglitz, Newton ou Bourdin. Mais, c’est la photo en général qu'il aime et tous les styles différents qui en font justement sa richesse. Il a été d'ailleurs marqué par une photo de presse : celle d’un Vietnamien debout qui est exécuté d’une balle dans la tête. "Cette photo est d’une puissance incroyable".

            Un de ses meilleurs souvenirs photographiques se manifesta lors du tournage avec Roman Polanski et ses acteurs sur le film "Pirate". Le pire souvenir etant celui d’avoir appris la disparition de Patrick Kelly (un créateur de mode) lors d'une séance photo.

                Ce qu'il aime le plus dans son métier, c'est le contact avec les gens qui l'entourent. Il travaille vraiment en famille avec son équipe et aime mettre tout le monde en confiance, en les laissant travailler tels qu’ils le sentent. "Franchement, pour moi, la plus grande satisfaction, c’est lorsque tout le monde est content de son travail et du résultat final, c’est-à-dire quand le travail de chacun a été respecté et mis en valeur". Néanmoins, les ragots, colportés par le milieu de la mode, n'apparaissent vraiment pas être sa tasse de thé : "Dieu sait que le milieu en est friand".

                André Rau conseille à tous les apprentis photographes qui veulent se lancer dans la photographie de mode, c'est de faire une école. "C’est ce que je n’ai pas fait et ils n’ont pas voulu de moi". C’est à son avis le meilleur moyen d’apprendre la base technique du métier. Puis devenir l’assistant d’un bon photographe. "Ça te permet de voir comment s’organise une séance de photo, les réflexes à avoir, les erreurs à ne pas commettre. Ensuite ne pas trop traîner comme assistant et quitter le photographe pour faire ses propres photos".

     


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  • Je vous propose de découvrir un grand photographe français, en la personne de Jacques-Henri LARTIGUE.
    Jacques LARTIGUE naît à Courbevoie le 13 juin 1894. Dès l'âge de 6 ans, il prend ses premières photographies avec l'appareil de son père et entreprend d'écrire son "journal" qu'il continuera toute sa vie. A partir de 1904, il photographie et dessine ses expériences d'enfants, les jeux familiaux, ou encore les débuts de l'aviation, de l'automobile, les "belles dames du Bois de Boulogne", les manifestations mondaines et sportives. Il expérimente en amateur curieux toutes les techniques photographiques mises à sa disposition . Collectionneur infatigable des instants de sa vie, il réalise plusieurs milliers de photographies soigneusement mises en pages dans de grands albums.

    Mais là n'est pas, semble-t-il, sa véritable vocation : en 1915, il fréquente l'académie Jullian. La peinture devient et restera son activité professionnelle. A partir de 1922, il expose dans plusieurs Salons à Paris et dans le midi de la France.


    Il rencontre de nombreux artistes, gens de lettres et du spectacle comme Sacha Guitry et Yvonne Printemps, Kees van Dongen puis Pablo Picasso et Jean Cocteau. Passionné par le cinéma, il photographie les tournages de plusieurs films de Jacques Feyder, Abel Gance, Robert Bresson, François Truffaut et Federico Fellini...

     

    Renée PERLE - 1931
     


    Il vend occasionnellement des images à la presse et expose à la galerie d'Orsay aux côtés de Brassaï, Man Ray et Doisneau. Mais, c'est par l'exposition au Museum of Modern Art à New York et la parution d'un portfolio dans Life que Jacques Lartigue est reconnu pour son œuvre photographique. Il a alors 69 ans. Il ajoute le prénom de son père à son nom et devient Jacques Henri Lartigue. Trois années plus tard, son premier livre Album de Famille, puis la publication de Instants de ma Vie conçu par Richard Avedon le font connaître dans le monde entier. En 1975, le musée des Arts Décoratifs de Paris propose la première rétrospective française de son œuvre.


    Valéry Giscard d'Estaing lui commande la photographie officielle de son septennat. Jusqu'à la fin de sa vie, il répond à des commandes de magazines de mode ou de décoration.

    Il meurt à Nice le 12 septembre 1986.
    Florette, Paris, Janvier 1944
     
     
     
     
     
    SA BIBLIOGRAPHIE :
     

    Les Autochromes de J.H. Lartigue, 1912-1927, Éditions Heibonsha, Tokyo, 1957.
    Boyhood Photos of J.H. Lartigue: The Family Album of a Gilded Age (texte de Jean Fondin), Switzerland: Ami Guichard, 1966.
    Diary of a Century, (édité par Richard Avedon), New York: Viking, 1970.
    L'émerveillé: écrit à mesure, 1923-1931, Paris: Stock, 1981.
    Les femmes, New York: Dutton, 1974.
    Les femmes aux cigarettes, New York: Viking Press, 1980.
    Instants de ma vie, ,Paris: Chêne, 1973.
    J. H. Lartigue et les femmes, Paris: Chêne, 1973.
    J. H. Lartigue, les autos et autres engins roulants, Paris: Chêne, 1974.
    Jacques-Henri Lartigue (introduction de Jacques Damada), Paris: Centre National de la Photographie, 1983.
    Jacques-Henri Lartigue, Millerton, NY: Aperture, 1976.
    Jacques-Henri Lartigue, Photographer (introduction de Vicky Goldberg), Boston: Little, Brown and Company, 1998.
    Mémoires sans mémoire (préface de Michel Tournier), Paris: R. Laffont, 1975.
    Mon livre de photographien, Paris: Éditions du Chat Perché, 1977.
    L'oeil de la mémoire, 1932-1985, Paris: Editions 13.
    Jacques-Henri Lartigue et la côte basque, Éditeur : Atlantica.
    Lartigue : L'album d'une vie 1894-1986, Éditions Seuil, 2003.
    Jacques Henri Lartigue, photographe, Éditions Delpire, 1998.
    La Côte d'Azur de Jacques-Henri Lartigue, Flammarion, 1999.
    Rivages, Association des amis de Jacques-Henri Lartigue, Paris, France
    Photopoche, numéro 3 : Jacques-Henri Lartigue, Centre National de la Photo, 2000.

     

     


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  •                              Vincent Munier vit dans les VOSGES, sa terre d'origine, cultivant de façon permanente le contact avec la nature sauvage et secrète.Grâce à son père Michel, il choisit la photographie pour exprimer ses rêves, ses désirs, ses émotions et ses rencontres.

                            Mais, il se sert aussi de la photographie animalière pour témoigner et sensibiliser le plus grand nombre de personnes, à la beauté et à la fragilité de la nature.

                          Après ses différents succès au prestigieux concours du BBC Wildlife Photographer of the year, au début des années 2000, il décide de se consacrer totalement à la photographie, il n'a alors que 22 ans.
                         Désormais, Vincent collabore avec de très nombreux magazines français et internationaux, tels que National Geographic World, BBC Wildlife Magazine, Terre Sauvage, Geo, Animan, VSD, Figaro Magazine, etc...

                          Il a également publié auprès de différents éditeurs "Tancho" chez les Editions Castor et Pollux, "Blanc nature" chez les Editions Hermé, "Clair de brume" chez les Editions Hesse.



         Voici l'interview de Vincent Munier sur Apple.com sur sa méthode de travail et sa passion : 




     


                   Qu’est-ce qui vous a amené à la photo ?


                   « Dès mon plus jeune âge, mon père et moi allions à l’affût, dans la discrétion la plus totale, pour observer les animaux, capter leurs comportements naturels, les interactions entre eux. À 12 ans, mon père m’a laissé seul un jour d’automne, pendant 2 ou 3 heures. À cet âge, c’est long : on entend des bruits qu’on ne connaît pas. C’est un peu angoissant. Un chevreuil s’est approché et je l’ai pris en photo. J’étais tout tremblant ! Depuis, le virus m’a pris ; cela a été comme un déclic. Après, j’ai consacré tout mon temps libre à la photo. Je ne pensais plus qu’à cela. Je partais à vélo, dans mes Vosges natales, photographier des cerfs, des sangliers, des chevreuils, des renards… J’ai vécu de petits boulots, de CDD pour acheter mon matériel et partir à l’étranger photographier. C’est début 2002 que je me suis finalement lancé en tant que professionnel, après avoir été contacté par quelques magazines. » 



                   Quelles sont vos conditions de travail ?


                  « Je pars durant de longues semaines à l’étranger dans des milieux assez hostiles où je reste à l’affût pendant des jours pour capturer quelques dizaines de minutes de la vie animale. Il faut beaucoup de persévérance pour réussir à capturer quelques instants captivants. Par ailleurs, les bouts du monde où je me rends ne sont pas faciles à atteindre. Pour rejoindre les milieux vierges au Kamtchatka par exemple, il m’a fallu partir en motoneige avec un trappeur russe. À notre arrivée dans un village Evens, une tempête s’est levée. Elle a duré trois jours. Et alors que nous avions installé notre tente à une cinquantaine de mètres des Yourtes du clan, nous avons été coupés du village jusqu’au quatrième jour. On ne pouvait même pas sortir. L’un des membres du clan est venu nous voir après trois jours pour savoir si nous étions toujours vivants. »



                 Quelle expérience tirez-vous de votre passage au numérique ?


                « J’étais un peu réticent et j’avais un peu peur du « virtuel ». La diapositive, c’est quelque chose de concret, tu la tiens dans la main, tu la touches. Ton image existe physiquement. Donc la transition a été un peu difficile. J’ai commencé avec un Nikon D70 alors que je faisais un livre sur l’ours en Europe. Ce qui m’a convaincu, c’est que j’ai pu faire de la photo de quasi de nuit avec cet appareil. J’ai pu saisir des moments nocturnes, des images avec des silhouettes d’ours, où l’on suggère l’animal… le genre d’image que j’aime bien faire. J’ai aussi fait une rencontre avec une chouette dont j’ai fait des clichés en plein vol… Un animal qui ne vit qu’à des moments crépusculaires. Ce sont des choses que je n’aurais pas pu faire en argentique. C’est également en passant au numérique que j’ai commencé à me demander quel ordinateur j’allais pouvoir utiliser… »




               Quel message souhaitez vous faire passer au travers de vos images ?


               Grâce à mon métier, je vis des rencontres et des instants qui me comblent en émotions. Que ça soit parfois des joies et des bonheurs intenses, des craintes et des peurs, des surprises et parfois des incompréhensions ou des révoltes… Tous ces sentiments, je souhaite les partager, les transmettre. Et j’ai choisi le domaine dans lequel je me sens le plus à l’aise : la photographie. Mon but est donc de partager cet amour que j’ai pour la nature, par le biais de l’image. On ne peut pas faire de mal à ce que l’on aime J’aimerai que l’on se réconcilie avec la nature et que l’on en prenne soin ! Que l’on ôte nos œillères qui nous mènent tout droit vers une unique direction qui ressemble à une impasse…Nous le savons désormais ! Et respecter la nature, c’est se protéger. On a tendance à l’oublier trop rapidement… 
                        



     
          Sources :  www.vincentmunier.com
                            
    www.apple.com


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                                  Je vous propose de découvrir ce soir, un photographe français de renommée mondiale, en la personne de Patrick Demarchelier.

                    

                 Patrick Demarchelier, né au Havre en 1943, est un photographe de mode et de publicité français.

     

                 Demarchelier commence la photographie à l'âge de 17 ans avec un appareil photo offert par son beau-père. En 1975, il s’installe à New York et parvient à percer. Ses premiers clients sont Calvin Klein, Versace, Chanel… En 1989, il devient le photographe privé de Lady Diana. Il est l'auteur du calendrier Pirelli 2005 et 2008.

                 Il fait partie de la direction divers magazines américains, ce qui fait de lui un des hommes le plus influents de la mode dans le monde avec Gilles Bensimon. Ces photos ont souvent fait la couverture de Vogue, Harper's Bazaar, Marie Claire, ELLE et d'autres magazines. Christy Turlington fût une des mannequins fréquemment photographiées par lui.

                  Patrick Demarchelier est l'auteur de nombreuses couvertures d'album musicaux pour Elton John, Céline Dion, Britney Spears parmi d'autres.

     


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                           Robert Capa (né le 22 octobre 1913 à Budapest et décédé le 25 mai 1954 en Indochine), de son vrai nom Endre Ernő Friedmann, était un photographe d'origine hongroise.

                          Il fut peut-être l'un des photographes de guerre les plus célèbres et a couvert les plus grands conflits contemporains.

     

     

     

     

                             

                                                              -  Le débarquement du 6 Juin 1944 -

     

     

     

     

     

                          En 1931, lorsqu'il fut forcé de quitter sa ville natale pour Berlin, à l'âge de 17 ans, contraint à l'exil par la dictature fascisante de son pays la Hongrie, il avait pour objectif de faire carrière dans le journalisme. Il trouva un premier travail comme apprenti développeur dans une agence de photos berlinoise. Parallèlement il suivit des études de sciences politiques à la Deutsche Hochschule für Politik.

     

     

                          Il fit la rencontre de Simon Gutman, fondateur de l'agence photos Dephot, qui lui donna l'occasion de couvrir son premier sujet, Léon Trotsky. Il partit donc en 1932 à Copenhague (Danemark), pour photographier le responsable communiste pourchassé par des assassins aux ordres de Staline.

     

     

                          Juif, il quitta l'Allemagne pour Paris, lorsque Adolf Hitler accéda au pouvoir. C'est dans cette ville qu'il rencontra David Seymour et Henri Cartier-Bresson, avec qui il fondera quelques années plus tard la coopérative photographique Magnum. Il décide de franciser son prénom pour ne pas heurter les administrations, et se fait connaître sous le nom de André Friedmann.

     

     

     

     

                         

     

     

     

     

     

     

                          Épais sourcils, yeux et cheveux noirs, lèvres charnues, mais son charme est immense. Il fait la connaissance de Gerda Taro, une étudiante allemande juive et anti-fasciste éprise de liberté. Assistante, elle deviendra également photographe. Avec Gerda, il partagera une belle romance. Elle mourra, écrasée accidentellement par un char, le 28 juillet 1937 à Brunete, en Espagne. Jusqu'à la fin de sa vie, Capa aimera à dire que Gerda et lui étaient mariés.

     

     

                          En 1935, il crée avec elle un subterfuge. Ses photos se vendent très mal en ces temps de disette. Il décide de prendre un pseudonyme, il est désormais connu sous le nom de « Robert Capa ». Ce pseudonyme est proche du nom du réalisateur Franck Capra, de plus, en Hongrois "capa" signifie requin. En prenant ce pseudonyme, il invente tout un personnage autour de Capa. Capa est américain, Capa est chic, Capa est riche, Capa est mondain.

     

     

     

     

                                        

                                                 -  Photo de Pablo Picasso -

     

     

     

                          La même année, il participe à la création de l'agence Alliance-Photo au côté de Pierre Boucher et Maria Eisner.

     

     

                         Alors qu'il couvre la seconde guerre sino-japonaise, Gerda Taro,sa compagne, est écrasée accidentellement le 28 juillet 1937 par un char républicain, durant la débâcle des troupes républicaines lors du siège de Madrid.

     

     

     

     

     

                           *  L'AGENCE MAGNUM  

     

     

                          En 1947, il fonde avec David Seymour, Henri Cartier-Bresson et George Rodger la coopérative photographique Magnum. Magnum regroupe certainement les plus célèbres photographes et photo-journalistes du monde.

     

     

                          Capa et ses amis ont décidé de créer une coopérative et non une agence pour permettre aux photographes de garder l'intégralité des droits de leurs photos, ce qui jusque là n'était pas le cas avec les agences photos de l'époque.

     

     

                          La collection de Magnum comprend une large variétés de sujets comme : la famille, la drogue, la religion, la guerre, la pauvreté, la famine, le crime, le gouvernement et les célébrités.

     

     

                          En 1951, il devient président de l'agence Magnum mais est contraint de quitter les États-Unis en 1953 suite au maccarthisme car on lui reproche un passé communiste.

     

     

     

     

     

                          *  LA GUERRE D'INDOCHINE  

     

     

                          Le magazine Life a besoin d'un photographe pour couvrir la guerre d'Indochine. Étant au Japon en 1954 pour une exposition photos de Magnum, il se porte volontaire. C'est donc aux côtés des troupes françaises qu'il parcourt le Viêt Nam.

     

     

     

     

                                        

                                                        -  Robert CAPA à gauche sur la photo  -

     

     

     

     

     

                         Le 25 mai 1954, près du Tonkin, au Viêt Nam, voulant prendre une photo générale des soldats français, il s'écarte du chemin et marche sur une mine. Ce fut la guerre de trop. À titre posthume, la France lui décerna la Croix de guerre.

     

     

     

     

                           *  SES PRINCIPAUX REPORTAGES

     

     

     

                               *    1932: Il réalise son premier reportage publié pour photographier Léon Trotsky à Copenhague

     

                               *    1936: Il suit l'arrivée au pouvoir du Front populaire et les grèves qui suivront à Paris

     

                               *    1936-1939 : Il se rend plusieurs fois en Espagne pour suivre la guerre civile sur de nombreux fronts.

     

                                *   1938 : Reportage en chine lors de la guerre contre le Japon.

     

                                *   1939 : Il suit le tour de France.

     

                                *   1943 : Il suit la remontée des alliés d'Afrique du Nord jusqu'en Italie.

     

                                *   1944 : Il débarque avec la première vague de soldats sur la plage de Omaha Beach en Normandie.

     

                                *   1945 : Reportages sur la libération de l'Allemagne.

     

                                *   1947 : Visite de l'Union soviétique avec John Steinbeck

     

                                *   1948 : Il suit la proclamation de l'État d'Israel et la guerre qui y a succédé.

     

                                 *   1954 : Reportage au Japon et en Indochine où il saute sur une mine antipersonnel.

     


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                               Willy Ronis, né le 14 août 1910 à Paris, est un photographe français qui s'est consacré aux images prises sur le vif et en noir et blanc et est l'un des représentants les plus éminents de ce que l'on a appelé par la suite la photographie humaniste.

     

     

     

     

                                       

                                           - Deena de dos - Galerie Camera Obscura -

     

     

     

     

     

                               

                          Willy Ronis est le fils d'un émigré juif d'Odessa en Ukraine et d'une pianiste juive lituanienne, ayant fui au début du XXe siècle les pogroms. Mélomanes, ils se rencontrèrent dans une amicale d'exilés russes et s'installèrent dans le 9e arrondissement de Paris. Après un emploi de retoucheur en photographie dans un studio réputé, son père ouvre son propre studio sous le pseudonyme de Roness. Leur fils, Willy, naît à Paris au pied de la Butte Montmartre.

     

     

     

     

                                    

                                 - Les amoureux de la Bastille (1957) - Agence Rapho -

     

     

     

     

     

     

     

                           En 1929, Willy Ronis s'inscrit en faculté de droit tout en espérant devenir compositeur. Mais lors de son retour du service militaire en 1932, son père, très malade, lui demande de l'aider au studio. Il est peu intéressé par la photographie conventionnelle mais se passionne pour les expositions de photographies. Ses opinions politiques penchent à gauche ; il photographie les manifestations ouvrières de 1934. En 1936, son père meurt, le studio est vendu et la famille déménage dans le 11e arrondissement.

     

     

                          À partir de cette date, il se consacre au reportage. Avec la montée du Front populaire, les mêmes idéaux rapprochent Ronis de Robert Capa et de David « Chim » Seymour, photographes déjà célèbres. Il a également l'occasion de connaître Kertesz, Brassaï et Cartier-Bresson. Mais, par rapport à la vision de ses pairs, Willy Ronis développe une véritable originalité, marquée par l'attention portée à « l'harmonie chorale des mouvements de foule et à la joie des fêtes populaires ».

     

     

                          Après la Seconde Guerre mondiale, il entre à l'agence Rapho et, soutenu par son ami Roméo Martinez, collabore à Regards, Time ou Life.

     

     

                           Belleville-Ménilmontant, Sur le fil du hasard et Mon Paris sont parmi les livres importants qu'il a publiés. On a alors pu dire que Willy Ronis, avec Robert Doisneau et Édouard Boubat, est « l'un des photographes majeurs de cette école française de l'après-guerre qui a su concilier avec talent les valeurs humanistes et les exigences esthétiques du réalisme poétique ». Il participera dans les années 1950 au groupe des XV aux côtés de Robert Doisneau, de Pierre Jahan ou de René-Jacques pour défendre la photographie comme une véritable expression artistique.

     

     

                         Dans les années 1970-1980, parallèlement à ses activités de photographe, il consacre beaucoup de temps à l'enseignement : à l'École d'art d'Avignon, puis aux facultés d'Aix-en-Provence et de Marseille. Il y crée un cours d’histoire de la photographie et Pierre-Jean Amar le rencontre alors. En 1972, il s'installe à L'Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse). En 1983, il a légué son œuvre à l'État français.En 2001, il a créé sa dernière série de photos.

     

     

     

     

                                     

                                                       - Petit parisien - Willy Ronis -

     

     

     

     

     

     

                          Aujourd’hui l'œuvre de Willy Ronis est exposée dans le monde entier et ses images figurent dans les collections des plus grands musées.

     

                         Il est d'ailleurs mis à l'honneur à la 15 ème Biennale Internationale de l'image à NANCY,site Alstom, 50 rue Oberlin, du 19 avril au 4 Mai...Exposition que j'ai eu l'occasion de visiter et qui met en valeur cette année, la photographie de rue avec un bon nombre de jeunes photographes talentueux de la région, que j'ai pu découvrir.

     

                        Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site officiel de la Biennale Internationale de l'image de NANCY : http://www.biennale-nancy.com

     


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                                 Je vous propose de découvrir un éminent photographe,passé Maître dans l'Art de la photographie de Nu plus particulièrement.Il s'agit de Lucien Clergue :

     

                                Lucien Clergue (né le 14 août 1934 à Arles) est un photographe français.Il est membre de l'Institut de France.

                              

                                Dès l'âge de 7 ans, Lucien Clergue apprend à jouer du violon. Quelques années plus tard son professeur lui révèle qu'elle ne peut plus rien lui apprendre. Issus d'une famille de commerçants modestes, il ne pourra pas poursuivre ses gammes au conservatoire. En 1949, il apprend les rudiments de la photographie.

     

     

                                                      

     

     

     

     

     

                               Quatre ans plus tard, lors d'une corrida à Arles, il force le destin en mettant ses photos sous le nez de Pablo Picasso. Celui ci est subjugué et demande à en voir d'autres. Pendant un an et demi le jeune Clergue travaille dans le but d'envoyer des photos à Picasso. C'est durant cette période que parallèlement aux "charognes" il crée la série " des Saltimbanques " ou " La grande récréation ". Le 4 novembre 1955, Lucien Clergue se rend à Cannes, chez Picasso qui le reçoit à bras ouverts… leur amitié durera près de trente ans, jusqu'à la mort du Maître. Le livre " Picasso mon ami " retrace les moments importants de leur relation.

     

     

     

                                               

     

     

     

     

                                En 1968, il fonde avec son ami l'écrivain Michel Tournier le festival de photographie des Rencontres d'Arles qui se tient chaque année à Arles au mois de juillet.

     

                                La ville d'Arles lui consacre en 2007 une très importante rétrospective à travers 360 photographies datées de 1953 à 2007.

     

     

     

                                                             

     

     

     

     

                                Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 2003 et est élu membre de l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France, le 31 mai 2006, à l'occasion de la création d'une nouvelle section consacrée à la photographie (no VIII). Sa réception sous la coupole a eu lieu le 10 octobre 2007. Premier titulaire de son fauteuil, M. Clergue a retracé dans son discours l'histoire de la photographie.

     

     

                                                             

     


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                                              Je vous propose de découvrir cet après-midi,une jeune photographe de talent,en la personne de Sandra Fischer,que j'ai découvert en regardant l'émission locale de France 3,Lorraine-Champagne-Ardennes,"C'est mieux le matin",présentée par Didier Ohmer et diffusée le jeudi 10 janvier 2008.

                              

                               Jeune photographe prometteuse, Sandra Fischer distille une fraîcheur et une finesse poétique dans ses clichés d’enfants, à la recherche d’une candeur sans cesse renouvelée. Ses compositions photographiques sur nature sont profondes et instigatrices de sentiments zen et aériens.

                                

                                                                                        

     

     

                               Diplômée en Arts plastiques de l’Université de Strasbourg, travaillant l’argentique et le numérique, Sandra Fischer  a exposé au Festival Voies Off en Arles en 2004,une série originale, « VHS Standard Memory », photographiant des arrêts sur image des vidéos de son enfance.

     

     

                                                          

     

     

                                Si vous désirez consulter ses oeuvres,je vous conseille son site internet dont l'adresse suit  :   http://sandra.fischer.free.fr   (Photographe pour petites fées et princes charmants).

     


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                                Je vous présente ce soir, un photographe incontournable du milieu de la mode, en la personne de Peter LINDBERGH :

     

     

     

                                 Figure majeure dans le milieu de la photographie de mode, c'est au coeur des prairies et rivières de l'Allemagne de l'Est, et plus précisément à Duisbourg, que Peter Lindbergh passe son enfance. Il quitte très tôt son pays natal pour aller vivre en Suisse, où il travaille comme décorateur de vitrines. Puis, à l'âge de 27 ans, il découvre la photographie, qui devient pour lui une véritable passion. Il suit alors une formation auprès du photographe Hans Lux, avant de s'initier au cliché publicitaire en tant qu'indépendant.

     

     

       Cameron DIAZ & Kate WINSLETT

     

     

     

     

                                  En 1978, le magazine Stern publie sa première série de photographies de mode. Dès lors, Peter Lindbergh est fortement sollicité et impose son style irréprochable, teinté de sensualité et d'émotion. Il voyage à travers le monde, et notamment à Paris, et sublime de son objectif les plus grandes stars du moment :  Pina Bausch, Brad Pitt, Jeanne Moreau, Penelope Cruz, Asia Argento, Pedro Almodovar et bien d'autres.

     

     

     

      Pub pour Calvin KLEIN par LINDBERGH

     

                       

     

                 

                                  Il peut d'ailleurs s'enorgueillir d'avoir lancé la carrière de certains top-modèles, comme Naomi Campbell ou Linda Evangelista. Les oeuvres de Peter Lindbergh sont régulièrement exposées et publiées dans des ouvrages ou des magazines réputés dont Vogue, Vanity Fair, The New Yorker, Rolling Stone et plus récemment Harper's Bazaar.

     

     

     

     

             LINDBERGH pour British Vogue

     

     

     

     

                                  Il a travaillé pour de grands noms tels Calvin Klein, Giorgio Armani, Prada, Lancôme ou Hugo Boss. Portraitiste de talent aujourd'hui considéré comme une référence, Peter Lindbergh se distingue par son grand respect de l'image de la femme et l'authenticité qui se dégage de ses photos.

     

     

     

     

     

        Daria WERBOWY par LINDBERGH

     

     

     

     

                               *   Peter LINDBERGH et le noir et le blanc : 

     


                               Peter Lindbergh affectionne tout particulièrement la photographie en noir et blanc, qui représente près de 60 % de son travail.

     

     

     

                                                             

     

                          

     


     

                               *  Peter LINDBERGH et le glamour : 

     

     

     


                                Peter Lindbergh s'est vu confier à deux reprises, en 1996 et 2002, les prises de vue du célèbre calendrier Pirelli. A cette occasion, il a photographié quelques-unes des plus belles femmes du monde, à l'image de Nastassja Kinski, Eva Herzigova, Brittany Murphy ou Mena Suvari.

     

     

     

     LANCOME par Peter LINDBERGH

     


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                                   Découvrez aujourd'hui,Monsieur Robert Doisneau,photographe renommé :

     

                                

                          *  Sa biographie :   

     

            *  1913 : Naissance à Gentilly dans le Val-de-Marne dans une famille bourgeoise

            *  1929 : Diplôme de graveur et de lithographe de l’école Estienne

            *  1930 : Intégration de l’Atelier Ullmann en tant que photographe publicitaire

            *  1931 : Intègre l’atelier d’André Vigneau où il découvrira la Nouvelle Objectivité photographique

            *  1932 : 1er reportage diffusé dans l’Excelsior

            *  1934-39 : Photographe publicitaire chez Renault. Il sera licencié au bout de 5 ans pour absentéisme.

            *  1946 : Intègre l’agence Rapho

            *  1947 : Rencontre Robert Giraud chez l'antiquaire Romi. Début d'une longue amitié et d'une collaboration fructueuse.

            *  1949 : Parution de l’un de ses ouvrages les plus importants, Banlieue de Paris avec des textes de Blaise Cendrars

            *  1949-52 : Photographe pour le Vogue français avant de s’installer comme photographe indépendant.

            *  1956 : Prix Niepce

            *  1960 : Expose individuellement au Musée d'art contemporain de Chicago

            *  1992 : Rétrospective au Musée d'art moderne d'Oxford

            *  1994 : Mort à Montrouge. Enterré à Raizeux (78) aux côtés de sa femme.

     

     

                           

                           *   Son oeuvre :

     

                          Le diplôme de graveur-lithographe en poche, Robert Doisneau est formé à la photographie par André Vigneau. Il devient rapidement photographe indépendant pour l'agence Rapho. Il vend ses clichés à des magazines aussi divers que Le Point, Vogue, La Vie ouvrière... et reçoit le prix Kodak en 1947 et le prix Niepce en 1956. Ce 'braconnier de l'éphémère' est célèbre pour ses clichés d'écoliers et d'individus croisés dans les rues de Paris, tel le couple s'échangeant 'Le Baiser de l'hôtel de ville'.

                                           

     

     

                          Mais ces oeuvres emplies de légèreté et d'humanisme font parfois oublier le caractère révolté du photographe, s'évertuant à traduire par images sa haine de la guerre, ses inquiétudes vis-à-vis du capitalisme et de ses méfaits dans la banlieue. Il a immortalisé Braque, Picasso, Giacometti, Léger, Carné... Une exposition au MOMA de New York en 1951 le consacre au niveau international. Deux films lui rendent hommage : 'Le Paris de Robert Doisneau' de François Porcile en 1973, et 'Bonjour monsieur Doisneau' de Sabine Azéma en 1992.          

     

              

     

                          Robert Doisneau est probablement le photographe français le plus connu dans le monde entier notamment grâce à des photos comme le « Baiser de l'Hôtel de Ville ». Ses photographies noir et blanc des rues de Paris d'après guerre et de sa banlieue ont fait sa renommée...

                          Doisneau est un passant patient qui conserve toujours une certaine distance vis-à-vis de ses sujets. Il guette l'anecdote, la petite histoire. Ses photos sont souvent empreintes d'humour mais également de nostalgie, d'ironie et de tendresse.

                          Il travaillait sur Paris, ses faubourgs et ses habitants  : artisans, bistrots, clochards, gamins des rues, amoureux, bateleurs, etc. Il enregistra pendant près d'un demi-siècle des milliers de portraits du petit peuple de Paris.

                          Il a participé au Groupe des XV aux côtés de René Jacques, de Willy Ronis, de Pierre Jahan, dans les années 1950.      

     

        

                          *  Quelques-unes de ses oeuvres :

     

     

                 *   1950 : Le Baiser de l'Hôtel de ville

                 *   1951 : Rue Mouffetard

                 *   1959 : La récréation, rue Buffon, à Paris

                 *   1971 : Devant la laiterie

     


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                                   Henri Cartier-Bresson,né le 22 août 1908 à Chanteloup-en-Brie et mort le 3 août 2004 à Montjustin,photographe français,est un pionnier du photojournalisme,allié à la photographie d'art.Il est souvent fait référence à lui sous les trois lettres HCB.

     

                                  Avec Robert Capa,David Seymour,William Vandivert et George Rodger, il fonde en 1947,la célèbre agence coopérative Magnum Photos. En 2003, à l'âge de quatre-vingt-quinze ans (un an avant sa mort), une fondation portant son nom a été créée à Paris pour assurer la conservation et la présentation de son œuvre et aussi pour supporter et exposer les photographes dont il se sentait proche.

     

              Connu pour la précision au couperet et le graphisme de ses compositions (toujours non recadrées au tirage), il s'est surtout illustré dans le reportage de rue, la représentation des aspects pittoresques ou significatifs de la vie quotidienne.Il est l'inventeur du concept d'« instant décisif », aussi le titre du recueil où il expose sa définition de la photographie publié en 1952 avec une couverture de Matisse, lors de la prise de vue.

                                                  

                   Pour certains, il est une figure mythique de la photographie du XX ème siècle, que sa longévité lui permit de traverser, en portant son regard sur les évènements majeurs qui ont jalonné son histoire. Un de ses biographes (Pierre Assouline) dit ainsi de lui qu'il était « l'œil du siècle ».

     


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                             Je vous propose de découvrir aujourd'hui,un photographe hors du commun,à savoir Yann Arthus-Bertrand,photographe aérien,reporter et écologiste dans l'âme,qui nous fait découvrir notre belle planète sous toutes ses coutures :

     

     

                         Yann Arthus-Bertrand naît à Paris,le 13 mars 1946 dans une famille de médaillistes-joailliers réputés. Il s'intéresse très tôt à la nature et aux animaux.En 1963, âgé de 17 ans, il devient assistant réalisateur puis acteur de cinéma. Il joue entre autres aux côtés de Michelle Morgan dans "Dis-moi qui tuer" d'Etienne Périer en 1965 et dans OSS 117 prend des vacances de Pierre Kalfon en 1970.En 1967, il abandonne le cinéma et dirige une réserve animalière dans le sud de la France.

     

                                                                         

     

     

                          En 1976, âgé de 30 ans, il part avec son épouse Anne, vivre au Kenya dans le parc national Massaï Mara avec les Massaï pour étudier le comportement d’une famille de lions qu'il photographie tous les jours pendant trois ans.Il se découvre alors une passion pour la photographie et la beauté des paysages vus du ciel pris depuis une mongolfière. Il utilise l’appareil photo pour consigner ses observations et prend conscience des possibilités de communiquer par ce moyen : le témoignage par l’image.

     

     

                                                              

     

                         

                          En 1981, de retour en France, il publie le livre de photos Lions en 1983 et devient journaliste, reporter, photographe international spécialisé dans les grands reportages d'aventure, de sport, de nature, d'animaux et dans la photographie aérienne pour National Geographic, Paris-Match et Geo. Il couvre dix rallyes Paris-Dakar, réalise chaque année le livre du tournoi de Roland Garros et photographie le salon de l'agriculture annuel de Paris ou des amoureux de la nature comme Diane Fossey et ses gorilles de montagne au Rwanda.

     

     

                                                              

     

     

                          En 1991, il crée l'agence Altitude, première agence et banque de photographie aérienne dans le monde (300 000 vues issues de plus d’une centaine de pays survolés en plus de 3 000 heures de vol en 2006).

                         En 1994, avec le parrainage de l'UNESCO, il commence un inventaire des plus beaux paysages du monde vus du ciel : La Terre vue du ciel avec le credo : « Témoigner de la beauté du monde et tenter de protéger la Terre. » Son livre du même nom est vendu à plus de 3 millions d'exemplaires en 24 langues. Il entreprend un travail de fond sur l’état de la planète.

     

                                             

                                   

     

                         Le 1er juillet 2005, il créé l’association écologiste internationale GoodPlanet et met en place Action carbone pour compenser les émissions de gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique engendrées par ses propres activités photographiques aériennes. Cette action finance des projets à base d’énergies renouvelables, d’efficacité énergétique et de reforestation.

     

     

                                                               

     

     

     

                               Le 31 mai 2006, il reçoit la légion d'honneur et est le premier photographe à être nommé membre de l'Académie des Beaux-Arts à l'occasion de la création d'une nouvelle section comprenant deux sièges et consacrée à la photographie.

                          

     

                          Une exposition de ses photos du monde entier en grand format intitulée La Terre vue du Ciel fait le tour du monde, installée notamment sur les grilles du Jardin du Luxembourg à Paris ainsi qu'à Lyon, Rouen et Montréal.

     

     

                                                                                     

                      

     

                          En 2006, il organise l’opération scolaire pédagogique « Le développement durable, pourquoi ? » avec le Ministère de l'éducation Nationale et le Ministère de l'écologie et du développement durable. Une exposition de 22 photographies aériennes au format poster mise à disposition gratuitement de tous les établissements scolaires de France. Il renouvelle cette opération en 2007 sur le thème de la biodiversité.

     

     

                                      Je vous conseille ses ouvrages qui sont d'une immense beauté et qui nous font prendre conscience du joyau qu'est notre belle planète!  

     


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