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                                          Voici la liste des nombreux réglages de l'autofocus que l'on retrouve aujourd'hui sur les reflex CANON et NIKON.

                            Tout d'abord, le photographe doit choisir entre deux modes de base qui remontent à l'antiquité de l'autofocus : le mode ponctuel (AF-S chez NIKON et One Shot chez CANON), bloque l'AF sur le point qui est trouvé.Il est bien sûr inutilisable sur des sujets en mouvement comme pour le sport.Le mode AF continu (AF-C chez NIKON et Al Servo chez CANON), assure quant à lui, le point en permanence jusqu'au déclenchement.

                            Ensuite, tout se complique un peu, les autofocus des deux marques mettent en jeu de nombreux collimateurs (51 chez NIKON dont 15 en croix et 45 chez CANON dont 19 en croix).Il existe plusieurs façons de sélectionner le collimateur à activer pour faire le point.

                           Dans les deux marques, on dispose d'un automatisme total avec lequel on laisse l'appareil choisir.A l'opposé, il est possible de sélectionner un collimateur unique pour faire la mise au point.

                          Et puis, il existe des modes dynamiques très intéressants pour la photo de sport.Le principe de base est toujours identique.Le photographe sélectionne un collimateur AF préférentiel dans la zone de l'image où le sujet doit se trouver.L'appareil utilise ensuite ce collimateur ainsi que les capteurs voisins (sur une zone paramétrable plus ou moins grande), pour estimer la vitesse du sujet et ainsi réaliser une mise au point dynamique.

     

                           Si le sujet quitte le collimateur sélectionné mais reste dans la zone prédéfinie, l'appareil change automatiquement de collimateur pour suivre le sujet.La particularité des algorithmes de dernière génération de NIKON est d'utiliser les données du posemètre couleur pour aider à l'identification et au suivi du sujet en déplacement à l'intérieur de l'image.

                          Des priorités paramétrables définissent ensuite quand le déclenchement doit se produire.La priorité au déclenchement permet de prendre la photo indépendamment de l'état de la mise au point.La priorité à l'AF n'autorise le déclenchement que si le point est fait.Il existe également un mode qui est un compromis entre les deux.

                         D'autres paramètres gèrent la réaction du boîtier face à un changement brutal de la scène.Cela concerne typiquement le cas où quelque chose masque provisoirement le sujet.Ce paramètre configure la rapidité avec laquelle l'appareil s'autorise à changer de cible.

                         Enfin, d'autres réglages sont accessibles par un tableau de bord disponible uniquement sur les optiques haut de gamme.On trouve un bouton d'activation de l'AF pour la main gauche à proximité de la bague de mise au point.On peut également mémoriser une distance afin d'y revenir instantanément en appuyant sur une touche.

                         C'est très pratique quand on veut placer le point au bon endroit dans le cas de compétition sportive.Le retour à la distance mémorisée se déclenche par l'intermédiaire de quatre boutons répartis sur le fût de l'objectif.Enfin, un dernier levier permet de limiter la plage de mise au point, afin de diminuer fortement la durée d'un aller-retour du moteur AF.

                         Sur les objectifs équipés d'un stabilisateur optique, des curseurs permettent plus de paramétrer celui-ci.

     

     

     

     


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                          Le monde du flash a beaucoup évolué depuis quelques années.La mesure TTL s'est généralisée, puis la TTL multizone, ainsi que la prise en compte de la distance du sujet avec les autofocus.

                  L'arrivée également de nouveaux reflex numériques a bouleversé la donne, contraignant les marques à proposer de nouvelles gammes de flashs permettant la détermination de l'exposition grâce à l'émission d'un pré-éclair.Alors quel flash pour quel boîtier?Quelles sont les compatibilités et leurs limites.

     

                   Le flash est un élément très intéressant, à condition de savoir s'en servir à bon escient.Pour y parvenir, pour équilibrer finement la lumière ambiante et l'éclair, garantir une exposition toujours impeccable même avec des sujets difficiles (très réfléchissants ou très sombres), les fabricants ont progressivement compliqué leurs systèmes de mesure de l'éclair appelé TTL, en raison de la position de la cellule derrière l'objectif.

     

                   Cette cellule est vite devenue multizone et les appareils ont par ailleurs pris en compte la distance du sujet, transmise par le système AF.

     

     

                          Certaines marques se sont attachées à offrir la synchro haute vitesse entièrement automatique, pour simplifier le "fill-in" (débouchage d'ombres) en plein soleil.Elles ont même introduit un dispositif de mémorisation manuelle de l'éclair.Quand au multiflash, avec ou sans cordons, il s'est généralisé pour le bonheur des amateurs de macro.

     

                          La mesure TTL de l'éclair par une cellule disposée dans la chambre reflex est malheureusement inapplicable en numérique, en raison de la surface du capteur.Du coup, toutes les marques ont dû mettre leur système de flash au profit d'une nouvelle déclinaison "numérique".

                          Tout sauf Canon, qui avait adopté ce système depuis 1995, sous l'appellation E-TTL (flash EX), à l'occasion de la sortie de l'EOS 50.

     

     

     

                            Cet article fait le point marque par marque, en omettant toutefois Olympus E et SIGMA SA pour lesquelles la compatibilité boîtiers-flashs est globalement assurée.

     


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                         Les capteurs CMOS (Complementary metal oxide semi-conductor) sont apparus dans les années 1980, à la suite des matrices de photodiodes comme le résultat de l'intégration de cellule composée d'une photodiode et d'une logique d'amplification puis d'obturation. Ils sont plus complexes à fabriquer mais sont produits selon des techniques classiques de micro-électroniques et de ce fait peuvent avoir des dimensions importantes (21 mégapixels en été 2007).

     

     

     

     

                             *   CAPTEURS CCD OU CMOS  :

     

     

     

                                     *   L'électronique associée au CCD est plus complexe avec notamment la nécessité d'horloges multiples pour piloter le transfert de charges et de tensions élevées (8 V pour les horloges et même 40 V pour l'obturation des CCD interligne).   

                           Jusqu'à récemment, les capteurs CCD étaient de loin les plus populaires.Depuis 2004, les avantages intrinsèques des capteurs CMOS leur permettent de rivaliser pour les caractéristiques suivantes :

     

     

                      *   Les progrès de la finesse de gravure profitent plus au CMOS, en synergie avec les productions de masse de circuits intégrés.

     

                      *  Une consommation électrique plus faible.

     

                      *  La possibilité de miniaturiser davantage les capteurs, en dessous de 0,15 micromètre en 2005.

     

                      *  Une plus grande intégration : la possibilité de rajouter facilement sur une puce CMOS de fonctions complémentaires.

     

                      *  La rentabilisation des lignes de production des circuits intégrés silicium classiques, de moins en moins vraie avec la sophistication accrue.

     

                      *  Une meilleure vitesse de lecture (un avantage pour le cinéma rapide plus que pour la photo).

     

                      *  Une meilleure résistance à l'éblouissement et donc au rendu des hautes lumières et une dynamique plus étendue.

     

                      *  Ils offrent également la possibilité d'une lecture très rapide d'un sous-ensemble du capteur.

     

     

     

                   Les capteurs CCD gardent néanmoins certains avantages :

     

     

     

                  *  Une meilleure linéarité car moins de dispersion dans les convertisseurs Analogique/Numérique ; les CMOS ont un convertisseur par pixel dont la dispersion augmente avec la miniaturisation.

     

                  *  Un plus faible niveau de bruit du fait du moins grand nombre d'éléments par capteur à définition égale.

     

                  *  La surface participant à la capture de photons est proportionnellement plus élevée : les capteurs CMOS sont "encombrés" par trois à six transistors - amplification et logique "d'obturation" (shuttering) rapide.

     

                  *  Et donc un avantage au CCD pour la qualité des noirs et faibles lumières.

     

     

                   

                    Les inconvénients des capteurs CCD :

     

     

     *   L'électronique associée au CCD est plus complexe avec notamment la nécessité d'horloges multiples pour piloter le transfert de charges et de tensions élevées (8 V pour les horloges et même 40 V pour l'obturation des CCD interligne).   

     

     

     

     

     

                          *  L'AVANTAGE DU CMOS  :

     

     

              

           

                        Le capteur CMOS a toujours été le cheval de bataille suivi par Canon, tandis que Nikon s'était jusqu'à présent refusé à suivre cette voie.Les dernières moutures du CMOS intégré par Canon dans son Eos Mark III garantit des niveaux de bruits électronique très faibles et une plage dynamique (capable d'enregistrer des gardations de tonalités subtiles dans les ombres, les demi-teintes et les hautes lumières) supérieure à celle des capteurs actuellement par d'autres reflex.

     

     

                       Les capteurs CMOS sont à la base d'une importante ligne d'appareils.Le premier de ces capteurs a été commercialisé en 1987 sous la forme d'un capteur utilisé our le système autofocus d'un reflex argentique.

     

                      La première concrétisation s'est traduite ensuite en 2000 par le lancement du premier EOS D30.

     

                     Nikon adopte enfin ce système de capteur avec son D2X avec 12.4 millions de pixels effectifs.

     

     

                    Les caractéristiques tonales ont été améliorées aussi bien avec le traitement analogique que numérique, pour garantir une distribution optimale des couleurs.

     

                               Les capteurs CMOS (Complementary metal oxide semi-conductor) sont apparus dans les années 1980, à la suite des matrices de photodiodes comme le résultat de l'intégration de cellule composée d'une photodiode et d'une logique d'amplification puis d'obturation. Ils sont plus complexes à fabriquer mais sont produits selon des techniques classiques de micro-électroniques et de ce fait peuvent avoir des dimensions importantes (21 mégapixels en été 2007).

     

     

                         De la même façon que beaucoup de CCD, les capteurs CMOS pour image couleur sont associés à un filtre coloré et un réseau de lentilles, encore plus nécessaire vu la faible surface relative de la photodiode, seule zone sensible.

     

     

     

     

     

                         De la même façon que beaucoup de CCD, les capteurs CMOS pour image couleur sont associés à un filtre coloré et un réseau de lentilles, encore plus nécessaire vu la faible surface relative de la photodiode, seule zone sensible.

     

     
     
     
     
     
          Je vous propose de découvrir ce soir, la différence entre les capteurs CCD et CMOS...Ces derniers plus perfectionnés sont la relève des premiers.Le type de capteur qui équipe votre appareil photo sera un élément déterminant dans votre choix,car du genre de capteur en découle la qualité de votre réflex numérique.

     

     

     

     

       *  LES CAPTEURS CCD  :                                           

     
     
     
     

     

     

     

                                Le CCD (Charge-Coupled Device, ou détecteurs à couplage de charge) est le plus simple à fabriquer, a une bonne sensibilité mais, du fait de son principe, le transfert de charges, est relativement lent. Mis au point par les Laboratoires Bell en 1969, il a rapidement été adopté pour des applications de pointe (imagerie astronomique) puis popularisé sur les caméras et appareils photo.

     

     

                           Trois types de CCD se sont succédés et coexistent toujours :

     

     

     

                         *    Le CCD pleine trame (full frame) où l'ensemble de la surface contribue à la détection. C'est le plus sensible mais il présente plusieurs inconvénients.

     

     

     

                         *    Le CCD à transfert de trame (full-frame transfer) associe deux matrices CCD de même dimension, l'une exposée à la lumière, l'autre masquée. On peut ainsi procéder à un transfert rapide de la matrice d'exposition vers la matrice de stockage puis à la numérisation de celle-ci en parallèle avec l'acquisition d'une nouvelle image.

     

     

     

                         *   Le CCD interligne est plus complexe ; il associe une photodiode à chaque cellule CCD. C'est lui qui est principalement utilisé dans les photoscopes.

     

     

                          Des améliorations sont régulièrement apportées aux capteurs CCD de façon à en améliorer la sensibilité en augmentant la surface active.

     

     

     

     

     

                                 *   LES CAPTEURS CMOS  : 

     


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                            - Photo d'une grenouille de Martinique,réalisée avec un compact Samsung Digimax A 503.5MPIX - 

     

     

                       On associe souvent la macrophoto aux appareils réflex,en raison du confort et de la précision qu'offre leur viseur.Mais ne sous-estimez pas pour autant votre compact numérique,qui offre des performances insoupçonnées,en prise de vue rapprochée.

     

                       Pour photographier une fleur,un insecte ou un animal de petite taille,commencez par rechercher la position macro,symbolisée par une petite fleur,sur une touche spéciale,à proximité du viseur ou encore dans le menu de configuration.

     

                        Ensuite,poussez le zoom!Ce n'est pas ainsi que vous aurez le meilleur rapport macro,mais vous opérerez à plus grande distance du sujet et il sera ainsi plus facile de faire une bonne photo,notamment,en raison d'une profondeur de champ plus importante (liée à la distance).

     

                        La difficulté consistera ensuite à cadrer correctement et à ne pas trop faire confiance à l'écran arrière de contrôle de l'image du compact,dont la précision n'est pas sufffisante pour juger si une image est nette ou pas.

     

                        Laissez donc travailler l'autofocus et fiez-vous davantage aux indications de mise au point (sonores et visuelles)de l'appareil,qu'à ce que vous voyez sur l'écran ou dans le viseur électronique.En plein soleil,quand l'écran devient illisible,une astuce...Cachez-vous sous un vêtement sombre et ne laissez dépasser que l'appareil,comme les photographes du siècle dernier!

     

                 

                             Sur ce,à vos appareils et bonnes photos!


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                         Il y a quelques jours,mon amie internaute "Princesse de nuit",suite à mon exposé sur les différents filtres photographiques,me posait une problématique pour les personnes détentrices d'appareils photos numériques compacts.En effet,elle voulait savoir comment poser un filtre photographique sur un appareil numérique compact.

     

                    Rien de plus simple,si vous posséder un numérique avec objectif extensible.En effet,il existe des bagues adaptatrices pour objectif (voir la photo),nécessaires dans le cas de montage de convertisseurs grand angulaire ou de téléobjectifs.

     

                    Le convertisseur grand angulaire permet,par exemple,des aggrandissements.

     

      

                                                      Sur ce,à vos appareils et bonnes photos !!!


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                             Ce soir,je me propose de vous faire découvrir votre appareil photo.Comprendre son mode de fonctionnement,c'est à terme,réaliser de bons clichés.

     

              Assimiler les fonctions de votre appareil vous permettra de faire vos choix de prise de vue,de sensibilité,de vitesse d'obturation,etc...

             Voici en quelques mots et images,quelques bases à assimiler :

     

     

      Les appareils dit "Reflex" :

     

     

              Les appareils dit "Reflex" sont des appareils qui combinent visée et prise de vue à travers le même objectif. Avec ce type d'appareil, la photo reproduit exactement ce que l'on voit dans le viseur.

     

               Ces appareils peuvent être à mise au point manuelle ou avec autofocus (c'est à dire que l'appareil fait la mise au point tout seul).

     

               Plusieurs éléments sont pris en compte lors de la prise de vue,en particulier le diaphragme et l'obturateur.

     

     

        *  Le fonctionnement de votre appareil :

     

     

           

     

               La lumière rentre par l'objectif de l'appareil, se réfléchie sur le miroir et est renvoyée sur le prisme pour arriver au viseur.
    Lorsque l'on appuit sur le déclencheur,le processus suivant se réalise :

     

     

                    

     

                           Tout d'abord le miroir remonte, ensuite le diaphragme qui était complètement ouvert se referme à la valeur indiquée et ensuite, l'obturateur s'ouvre pour que la lumière arrive sur le film qui est ainsi exposé.


                          L'obturateur se referme, le diaphragme s'ouvre de nouveau et le miroir reprend sa position initiale.D
    urant toute cette phase le photographe ne peut rien apercevoir dans le viseur car le miroir est relevé.

     

     

           *   Qu'est-ce-que le diaphragme ? 

     

     

                                           Lors de la prise de vue, l'ouverture par laquelle passe la lumière est réglée par un diapragme circulaire qui se referme plus ou moins suivant l'ouverture indiqué sur le boitier. Cette ouverture est définie par une valeur noté f / x (f / 1.8, f / 16).
    Plus cette ouverture est grande et plus le chiffre est petit et inversement.

                Ainsi un diaphragme de 5.6 laissera passer deux fois plus de lumière qu'un diaphragme de 8 et deux fois moins qu'un diaphragme de 4.

               Cette ouverture du diaphragme a pour rôle de reduire la quantité de lumière qui rentre dans l'appareil, et donc qui arrivera sur le film.

               Le diaphragme joue aussi un autre rôle très important en photographie : la profondeur de champ.

               La profondeur de champ, c'est la zone de netteté qui se situe en avant et en arrière du point de netteté. Cette zone varie en fonction du diaphragme. Pour un diaphragme très ouvert cette zone de netteté est très réduite, ce qui donne comme résultat un sujet net sur un fond flou. Pour un diaphragme fermé la zone de netteté est très étendue, ce qui permet d'obtenir sur la photo des éléments net du premier plan à l'infini.

     

     

        *  La vitesse d'obturation : 

     

                   La vitesse d'obturation, c'est la durée pendant laquelle l'obturateur est ouvert et donc pendant laquelle la pellicule est exposée à la lumière.Tous les 24x36 reflex sont équipés d'un obturateur à rideau.

     

                  Lorsque l'on appuie sur le déclencheur,le processus est le suivant :

     


    A vitesse lente, le premier rideau s'ouvre complètement et découvre la totalité du film. Quand le temps de pose est atteint le second rideau se ferme et masque le film.


    A vitesse rapide, le premier rideau commence à s'ouvrir, immédiatement suivi du second rideau, ce qui forme, une fente de lumière qui balaie le film. Plus la vitesse est élevée plus la fente est étroite

     

                         Même procédé que pour le diaphragme.Une vitesse de 1/250e de seconde laissera passer deux fois plus de lumière qu'une vitesse de 1/500e de seconde et deux fois moins qu'une vitesse de 1/125e de seconde.

     

                       Cette vitesse d'obturation a pour rôle de gérer la durée pendant laquelle la lumière rentre dans l'appareil et donc arrive sur le film.La vitesse d'obturation et l'ouverture du diaphragme sont intimement liées et dépendentes l'une de l'autre.

     

                       Sur certains appareils,un système les règle deux à deux (mode automatique) ou l'une par rapport à l'autre (mode semi-automatique).

     

            En somme,pour toute prise de vue,quelque soit les circonstances,on disposera d'un éventail de "couple diaphragme/vitesse" laissant passer une quantité de lumière identique.

     

     

     

                                         Sur ce,à vos appareils et bonnes photos!!!


     


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