• La photographie en haute sensibilité

     

                                        La vitesse d'obturation, l'ouverture de diaphragme et  la sensibilité ISO sont les trois clés pour aborder sereinement la photographie en basse lumière.Apprenez à déterminer le juste équilibre entre ces trois paramètres.

     

                          Bien que les énormes progrès réalisés ces dernières années en matière de supports photosensibles repoussent sans cesse les limites de la photographie en basse lumière, le photographe est toujours soumis au même problème : il doit déterminer le parfait équilibre entre vitesse d'obturation, ouverture de diaphragme et sensibilité ISO.

     

                         Selon les situations de prise de vues et en fonction du matériel utilisé, trois méthodes distinctes sont applicables pour compenser un manque de lumière sur le sujet : ouvrir le diaphragme, abaisser la vitesse d'obturation ou encore augmenter la sensibilité ISO.

                        Malheureusement, ces trois solutions présentent toutes leur propres inconvénients.Le fait d'intervenir sur l'ouverture entraîne une modification de la profondeur de champ, qui est d'autant plus faible que l'ouverture adoptée est plus grande (f/1 à f/2.8).De même, diminuer la vitesse d'obturation augmente le risque de flou de bougé du photographe ou du sujet.Dans le même ordre d'idée, afficher sur l'appareil une grande sensibilité ISO (ou utiliser un film sensible en argentique) induit, selon les cas, une montée du bruit numérique ou une augmentation de la granulation (pour la photo agentique).

                       Le constat est donc simple : il n'existe pas de solution universelle pour pallier le manque de lumière sur le sujet photographié.Dès lors, toute la difficulté se résume à choisir le bon compromis entre ces trois paramètres de prise de vues.

     

                       

                       * LE BON EQUILIBRE ENTRE VITESSE ET FOCALE :

                       Afin de vous prémunir contre le risque de flou de bougé, appliquez la règle de sécurité selon laquelle, à main levée, la vitesse doit être supérieure ou égale à l'inverse de la focale de l'objectif utilisé.Exemple, travaillez au 1/60s minimum avec un 50 mm, ou 1/250s dans le cas d'un 180 mm ou 200 mm.Toutefois, avec un peu d'expérience, il est facile de descendre d'une à deux vitesses sous ce seuil théorique.

                      Le recours au monopode permet également de gagner deux ou trois vitesses.C'est un argument de poids en faveur de cet accessoire, quand la lumière vient à manquer d'autant qu'il est beaucoup moins encombrant qu'un trépied.

                      En revanche, le trépied permet d'opérer à n'importe quelle vitesse.Encore faut-il qu'il soit assez rigide pour amortir toutes les vibrations induites par la remontée du miroir de l'appareil.Dans le cas contraire, utilisez le retardateur de votre réflex.

                      Attention, les recommandations en matière de vitesse d'obturation précédemment énoncées sont valables seulement quand le sujet est fixe.Dans le cas contraire (spectacle, événement sportif...), toute vitesse lente est à proscrire, sauf à rechercher un effet de flou à des fins artistiques.Utilisez alors des vitesses suffisamment rapides pour figer sur l'image des mouvements du sujet (1/125s, voire 1/250s au minimum.Or, dans de faibles conditions lumineuses, une vitesse d'obturation rapide est possible seulement en augmentant la sensibilité ISO ou en utilisant un objectif à grande ouverture.

         

                   Dans un prochain billet, je vous exposerai, toujours dans ce thème de photographie en haute sensibilité, l'utilisation des objectifs adéquats, de l'utilisation des films argentiques et la maîtrise des éclairages difficiles...

     


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