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    Le Sony Alpha 200 est le reflex d'entrée de gamme chez Sony. Proposé à un prix plancher, il arbore des caractéristiques techniques classiques : capteur 10 Mpix, stabilisation optique (par déplacement du capteur), sensibilité jusqu'à 3200 ISO, viseur pentamiroir.
     
     
     
     
    L'essentiel donc, sans fioriture aucune : simple et efficace. Pour trouver quelques extras, il faudra lorgner du côté des grands frères, les Alpha 300 (visée directe sur écran LCD) et Alpha 350 (visée directe sur écran LCD + capteur à 14 millions de pixels).
     
     
     
     
     
     
    * LA PRISE EN MAIN DE L'A.P.N :
     
     
     
     
     
    Tout comme le premier reflex Sony (Alpha 100), le nouveau venu présente une carcasse qui peut sembler un peu légère. Le matériau de construction est un peu moins qualitatif surtout si l'on compare l'Alpha 200 au récent Pentax K200D.
     
     
     
    Une fois ce sentiment passé, le Sony Alpha 200 se révèle plutôt agréable à l'usage. Le boîtier s'est simplifié et vous ne retrouverez qu'un barillet de sélection sur le dessus du reflex (pour les modes d'exposition) et deux touches d'accès direct pour choisir la sensibilité ISO ou la motorisation (retardateur, rafale...).
     
     
     
    Pour le reste des réglages, il faudra passer par la touche Fn qui affiche alors un sous-menu pour paramétrer les principales options : flash, mesure de la lumière, autofocus, balance des blancs et optimiseur (DRO). Une approche qui ressemble à celle employée par Pentax sur ses reflex.
     
     
    Le viseur est constitué d'un pentamiroir et le grossissement est de 0,84x, ce qui le rend un peu plus confortable que les équivalents chez canon (EOS 400D) ou Nikon (D60).
     
     
     
    L'autofocus sur 9 points est assez réactif (même en basse lumière) ce qui est plutôt agréable, mais la mise au point reste bruyante en l'absence de motorisation ultrasonique dans les kits proposés.
     
     
    Le mode rafale est annoncé à 3 i/s ce qui est confirmé sur le terrain. Une rafale classique là aussi, mais opérationnelle sur plus de 100 vues Jpg (contre un correct 8 vues en RAW).
     
     
    * LA QUALITE DES IMAGES :


    Le Sony Alpha 200 est équipé d'un capteur à 10 Mpix déjà présent dans de nombreux reflex. C'est sur la gestion du bruit numérique que le nouveau venu est attendu. Le précédent modèle présentait en effet une petite faiblesse à ce niveau.
     
     
     
    Si l'Alpha 200 donne de meilleurs résultats, il n'est malheureusement pas à la hauteur de certains boîtiers, le Nikon D40x notamment. Reste que les images sont de très bonne qualité jusqu'à 400 voire 800 ISO. Ensuite, le grain devient vraiment important et à 3200 ISO (nouveauté par rapport au A100), il sera préférable de passer vos images en noir & blanc.
     
     
    La colorimétrie est très juste et la balance des blancs automatique assez fiable, avec une légère dominante rouge sous un éclairage tungstène. Le système de DRO (Dynamic Range Optimizer) permet de retrouver des détails dans les zones sombres et les hautes lumières en modifiant la courbe de contraste, un procédé qui fonctionne plus ou moins bien selon les conditions de prise de vue.
     
     
     
    Le flash est plutôt bien dosé, mais la potence n'est pas assez haute et selon l'objectif utilisé (un 16-80 mm dans notre cas), on distingue nettement une ombre sur les clichés. Quant à la stabilisation, elle permet de gagner environ 2 vitesses, ce qui est loin d'être négligeable.
     
     
     
     
    Si l'Alpha 200 n'apporte finalement que peu d'évolutions par rapport à son prédécesseur, il reste un appareil attractif par son prix (environ 350 EUROS), sa simplicité d'utilisation et la bonne qualité de ses images en basse sensibilité.
     
     
     
     
    Côte d'amour :  ***  (assez bien)

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  • Ce soir, je vous propose de découvrir comment préparer vos séances de prises de vues macro sur les berges d'une mare ou d'un étang.
    Dès le mois de MAI, les petites libellules, plus connues sous les noms d'agrions ou demoiselles font leur apparition au bord de l'eau.Moins rapides que les plus grandes espèces, elles sont plus faciles à photographier.Leur existence est intimement liée à l'eau puisqu'elles y passent une partie importante de leur vie.
    *   UNE APPROCHE PHOTOGRAPHIQUE DISCRETE :
    Comme toutes les libellules, les agrions ont une très bonne vue grâce à leur grands yeux écartés.Ils sont donc sensibles à une approche trop rapide du photographe.Il faut toujours s'avancer lentement en évitant tout geste brusque.Il est également fortement conseillé de conserver une distance de sécurité minimale en-dessous de laquelle la libellule risque de s'enfuir.
    Quand on débute en macro, on a toujours tendance à rechercher les très gros plans et les cadrages serrés.Pourtant, la solution la plus simple consiste à rechercher des compositions aérées qui permettent de bien mettre en valeur le milieu dans lequel vit l'agrion tout en se préservant de sa fuite.De plus, les dessins géométriques formés par les végétaux aident à construire un cadrage original.Avec des faibles grossissements, il est intéressant de travailler à grande ouverture, car le sujet se détachera plus facilement sur un arrière-plan flou.
    Enfin, un dernier avantage des cadrages larges tient au fait qu'ils sont accessibles avec des optiques standards qui ne sont pas conçues spécifiquement pour la macrophotographie.
    *  LE TRAVAIL AU TELEOBJECTIF :
    L'autre solution pour conserver une distance de travail confortable est d'avoir recours à un téléobjectif.Si vous utilisez un boîtier à petit capteur APS-C, un 100 mm macro constitue un bon compromis entre distance de travail et encombrement.Avec un 24x36, il est préférable d'opter pour une focale plus longue de 150 à 200 mm.
    En plus de la distance de travail plus confortable, le téléobjectif a l'avantage de procurer des arrières-plans plus diffus.Cette caractéristique rend de grands services pour photographier les libellules qui ont l'habitude de se poser sur les berges des étangs au milieu des grandes tiges; qui attireraient trop le regard si la photo était prise avec une courte focale.
    Mais la maîtrise d'un téléobjectif macro est délicate, car il associe un angle de champ étroit avec le grossissement indispensable pour cadrer très serré.
    Au delà de 100 mm ou 150 mm sur un appareil 24x36, il est vivement conseillé de ne pas travailler à main levée.Bien sûr, les libellules bougent beaucoup et l'approche est plus simple sans s'encombrer d'un support.
    Le monopied constitue un compromis intéressant.D'abord, il soulage du poids de l'appareil.A priori, cela n'a l'air de rien, mais quand la séance de prise de vues s'éternise, le photographe n'est pas pris de tremblements qui tranforment les risques de photos floues en certitudes.Ensuite, un point d'appui unique permet de supprimer une grande partie des vibrations.Enfin, l'association du monopied avec un stabilisateur d'images donne de très bons résultats.
    Le trépied reste la meilleure solution, car il procure une grande précision du travail pour éliminer les vibrations, mais aussi pour peaufiner un cadrage au millimètre près.
    Dernier point important, ne prenez pas de risques excessifs, ni pour vous, ni pour votre matériel.En prenant goût à ce type de clichés, vous pouvez rapidement avoir envie de placer votre équipement au bord de l'eau, dans des positions délicates,au-dessus de l'eau.N'oubliez pas qu'un accident est vite arrivé!
    *  LES JEUX DE LUMIERE  :
    Si la surface de l'eau renvoie l'image des libellules, elle fait de même avec la lumière du soleil.En vous rendant sur le terrain tôt le matin, vous bénéficierez d'un soleil bas sur l'horizon.Chaque situation est un cas particulier, car l'effet produit dépend d'un grand nombre de paramètres.La puissance du soleil notamment, joue un grand rôle.Il ne faut pas qu'elle soit trop intense, au risque de rendre impossible la prise de vues.C'est la raison pour laquelle, il faut rechercher des compositions photographiques uniquement en début ou en fin de journée.
    Ensuite, les caractéristiques de la surface de l'eau varient en fonction du temps. 
    En plein coeur de la journée, lorsque le soleil est haut dans le ciel, il faut renoncer à ce type de cadrage, car trop éblouissante, la lumière pourrait endommager votre appareil ou, plus grave, votre oeil.
     
    *  LA MORPHOLOGIE DES PETITS INSECTES ET LE CADRAGE :
    Les agrions adoptent différentes positions caractéristiques, qu'il est bon de connaître, afin de les anticiper, pour choisir à l'avance, le point de vue idéal.Il faut se montrer très attentif à la position des ailes : par exemple, pour le cas d'une demoiselle aux ailes soigneusement pliées le long du corps, un cadrage de côté s'imposera de façon à placer toute l'aile dans le plan net et reproduire ainsi, les fin détails de sa structure.
    Par contre,si elle ne ferme pas les ailes, il faudra privilégier un cadrage de trois quarts, car il donnera du volume au cliché.Dans ce cas précis, une optique de plus courte focale qui ne compresse pas les perspectives peut donner encore plus de volume à la scène, pour peu qu'il soit possible d'approcher de très près la libellule.
    *  L'OBSERVATION DES COMPORTEMENTS  :
    Les accouplements de libellules sont très photogéniques.Les corps du mâle et de la femelle s'unissent de telle sorte  qu'ils forment un coeur.Pour photographier cette scène, il faut se placer latéralement et régler le plan net avec une grande précision au niveau des corps.Encore une fois, il faut faire preuve d'une grande discrétion dans l'approche, sous peine de voir s'enfuir le couple.
    Il est également possible de profiter des allers-retours de l'insecte pour photographier des scènes d'atterrissage.Les résultats sont très aléatoires, mais cela vaut la peine d'essayer.
    *  LA COMPOSITION AVEC LES VEGETAUX  :
    On a vu l'intérêt que présentent les cadrages larges, notamment en terme d'approche du sujet.Pour que vos compositions soient belles, il est impératif de sélectionner vos cadrages en utilisant judicieusement les végétaux du bord de l'eau.
    En macro en particulier, pour la photographie de grands insectes comme les libellules, les grands plans mettent en valeur le milieu dans lequel évoluent les sujets photographiés.
                    
    Sur ce, à vos appareils et bonnes photos!

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  • Je vous propose de découvrir un grand photographe français, en la personne de Jacques-Henri LARTIGUE.
    Jacques LARTIGUE naît à Courbevoie le 13 juin 1894. Dès l'âge de 6 ans, il prend ses premières photographies avec l'appareil de son père et entreprend d'écrire son "journal" qu'il continuera toute sa vie. A partir de 1904, il photographie et dessine ses expériences d'enfants, les jeux familiaux, ou encore les débuts de l'aviation, de l'automobile, les "belles dames du Bois de Boulogne", les manifestations mondaines et sportives. Il expérimente en amateur curieux toutes les techniques photographiques mises à sa disposition . Collectionneur infatigable des instants de sa vie, il réalise plusieurs milliers de photographies soigneusement mises en pages dans de grands albums.

    Mais là n'est pas, semble-t-il, sa véritable vocation : en 1915, il fréquente l'académie Jullian. La peinture devient et restera son activité professionnelle. A partir de 1922, il expose dans plusieurs Salons à Paris et dans le midi de la France.


    Il rencontre de nombreux artistes, gens de lettres et du spectacle comme Sacha Guitry et Yvonne Printemps, Kees van Dongen puis Pablo Picasso et Jean Cocteau. Passionné par le cinéma, il photographie les tournages de plusieurs films de Jacques Feyder, Abel Gance, Robert Bresson, François Truffaut et Federico Fellini...

     

    Renée PERLE - 1931
     


    Il vend occasionnellement des images à la presse et expose à la galerie d'Orsay aux côtés de Brassaï, Man Ray et Doisneau. Mais, c'est par l'exposition au Museum of Modern Art à New York et la parution d'un portfolio dans Life que Jacques Lartigue est reconnu pour son œuvre photographique. Il a alors 69 ans. Il ajoute le prénom de son père à son nom et devient Jacques Henri Lartigue. Trois années plus tard, son premier livre Album de Famille, puis la publication de Instants de ma Vie conçu par Richard Avedon le font connaître dans le monde entier. En 1975, le musée des Arts Décoratifs de Paris propose la première rétrospective française de son œuvre.


    Valéry Giscard d'Estaing lui commande la photographie officielle de son septennat. Jusqu'à la fin de sa vie, il répond à des commandes de magazines de mode ou de décoration.

    Il meurt à Nice le 12 septembre 1986.
    Florette, Paris, Janvier 1944
     
     
     
     
     
    SA BIBLIOGRAPHIE :
     

    Les Autochromes de J.H. Lartigue, 1912-1927, Éditions Heibonsha, Tokyo, 1957.
    Boyhood Photos of J.H. Lartigue: The Family Album of a Gilded Age (texte de Jean Fondin), Switzerland: Ami Guichard, 1966.
    Diary of a Century, (édité par Richard Avedon), New York: Viking, 1970.
    L'émerveillé: écrit à mesure, 1923-1931, Paris: Stock, 1981.
    Les femmes, New York: Dutton, 1974.
    Les femmes aux cigarettes, New York: Viking Press, 1980.
    Instants de ma vie, ,Paris: Chêne, 1973.
    J. H. Lartigue et les femmes, Paris: Chêne, 1973.
    J. H. Lartigue, les autos et autres engins roulants, Paris: Chêne, 1974.
    Jacques-Henri Lartigue (introduction de Jacques Damada), Paris: Centre National de la Photographie, 1983.
    Jacques-Henri Lartigue, Millerton, NY: Aperture, 1976.
    Jacques-Henri Lartigue, Photographer (introduction de Vicky Goldberg), Boston: Little, Brown and Company, 1998.
    Mémoires sans mémoire (préface de Michel Tournier), Paris: R. Laffont, 1975.
    Mon livre de photographien, Paris: Éditions du Chat Perché, 1977.
    L'oeil de la mémoire, 1932-1985, Paris: Editions 13.
    Jacques-Henri Lartigue et la côte basque, Éditeur : Atlantica.
    Lartigue : L'album d'une vie 1894-1986, Éditions Seuil, 2003.
    Jacques Henri Lartigue, photographe, Éditions Delpire, 1998.
    La Côte d'Azur de Jacques-Henri Lartigue, Flammarion, 1999.
    Rivages, Association des amis de Jacques-Henri Lartigue, Paris, France
    Photopoche, numéro 3 : Jacques-Henri Lartigue, Centre National de la Photo, 2000.

     

     


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  •                 Je vous propose de découvrir une nouvelle rubrique " Les Objectifs", dans laquelle, je m'efforcerai d'une part de vous éclairer sur les méandres d'abréviations qui sont apposées sur les objectifs toutes marques confondues et également leurs particularités.

                    Aujourd'hui, nous débutons avec les objectifs SIGMA, tout simplement, parce que j'en utilise : 

                    SIGMA propose ses objectifs en monture SIGMA (celle des reflex numériques SD14 e SD10), mais sont également disponibles dans les montures des fabricants de reflex suivants : Canon, Nikon, Olympus (4/3), Pentax et Sony (l'actuelle baïonnette Sony SAL est identique à l'ancienne monture Minolta A).

                    Cependant, tous les objectifs SIGMA ne sont pas systématiquement dans toutes les montures 4/3, Pentax ou Sony.De même, en monture Nikon, seuls les objectifs à motorisation HSM permettent le fonctionnement de l'autofocus (mise au point manuelle possible) quand ils sont montés sur un reflex d'entrée de gamme de la marque (D40, D40X, et D60).



     



                    *  LES TERMES SIGMA :  


                    *  CIRCULAR  :  désigne un objectif Fish-Eye,dont l'image est circulaire (elle s'inscrit dans le format 24x36).Exemple : SIGMA 8 mm f/4 EX Circular Fish-Eye.

                    *  DC : qualifie un objectif spécialement conçu et optimisé pour les reflex numériques à capteur de taille inférieure ou égale au format APS-C.Un objectif DC ne couvre donc pas le format 24x36 et n'est pas compatible avec les reflex argentiques. 

                    *  DIAGONAL :  Objectif Fish-Eye qui donne une image rectangulaire couvrant l'intégralité du cadre visé (par opposition aux Fish-Eyes dit Circular).C'est notamment le cas du SIGMA 15 mm f/2,8 EX Diagonal Fish-Eye.

                    DF Dual Focus : signifie la désolidarisation du système de mise au point interne de la bague des distances, quand l'objectif est utilisé en mode autofocus.Conséquence : cette dernière ne tourne pas quand l'appareil fait le point.

                    *  DG :   Un objectif DG, bien qu'optimisé pour une utilisation avec les reflex numériques (traitement de surface des lentilles qui atténue la diffusion induite par les réflexions des rayons lumineux sur le capteur), couvre le format 24x36.Il peut donc s'utiliser indifféremment sur un reflex numérique à capteur APS-C ou sur un reflex 24x36 (argentique ou numérique).

                   *  ELD  Extraordinary Low Dispersion  :  est la dénomination commerciale équivalente à l'appellation Super ED (verre spécial qui atténue fortement l'aberration chromatique).Initialement, les verres ELD ont été développés par Hoya.

                   *  EX :   Terme désignant  les objectifs haut de gamme de la marque, généralement à grande ouverture de diaphragme.Toutes les optiques EX sont livrées avec leur étui de protection.

                   *  HSM  Hyper Sonic Motor  : moteur de mise au point autofocus à ultrasons intégré à l'objectif qui autorise la retouche manuelle du point (sauf sur certains objectifs d'entrée de gamme).

                   *  OS Optical Stabilizer : désigne le système de stabilisation de l'objectif qui atténue les vibrations par déplacement d'un groupe optique interne.

                  *  SLD Special Low Dispersion : désigne l'équivalent commercial SIGMA du verre ED faible dispersion.


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  • La photographie animalière consiste à prendre un cliché d'un animal, ou de plusieurs, en captivité ou non.

    La déontologie de la photographie animalière exige que l'animal soit dans son milieu naturel; qu'il n'y ait aucune perturbation de la vie animale; que l'image traduise une scène naturelle, sans artifice.

    Un photographe animalier possède du matériel parfois coûteux et très varié car les approches sont diverses: la plupart des photographes possèdent des « reflex », capables de prises de vue rapides et donnant une bonne qualité d'image.

    En théorie, un bon photographe animalier est avant tout un bon naturaliste, c'est-à-dire qu'il connait parfaitement son sujet et mesure ses actes; la réalité contredit parfois cet idéal.

     

     

     

    * Techniques de prise de vue


    On associe plusieurs techniques de prise de vue et d'approche pour observer son sujet et le photographier dans les  règles de l'art  :

    • l'affût fixe ;
    • l'affût flottant ;
    • la billebaude ;
    • le piégeage photographique ;

     

                     Chaque technique nécessite l'utilisation d'artifices pour duper en quelque sorte son sujet. Les techniques d'affût emploient un camouflage intégral destiné à masquer complètement la forme humaine, généralement sous une tente habilement "fondue" dans l'environnement, qui peut être soit installée sur une structure flottante (cas des affûts flottants, permettant d'approcher au plus près les animaux aquatiques dans leur milieu), soit à même le sol ou sur un support selon cas (cas des affûts placés en hauteur par exemple).

                    La billebaude nécessite, elle, l'utilisation de techniques de camouflage empruntées aux chasseurs à l'arc. Le photographe emploiera tel ou tel type de vêtement ou d'artifices (camo 3D par exemple, reproduisant le relief des végétaux environnants) selon le sujet approché. En effet, chaque famille d'animaux possède des caractéristiques spécifiques au niveau des sens (vue, odorat, ouïe...) et un renard ne possède pas les mêmes possibilités en termes de vision qu'un chevreuil ou un sanglier.

                   Dans tous les cas, la discrétion est de mise, tant au niveau visuel que sonore et olfactif (cas des animaux possédant un odorat performant).

                  Au niveau photographique, il est d'usage d'utiliser des focales relativement élevées (généralement du 300 au 800mm en équivalent 24x36) sur des objectifs lumineux, les conditions de prise de vue étant le plus souvent difficiles. Les dernières générations de boîtiers numériques, couplées aux optiques munies de stabilisateurs optiques, permettent des prises de vue qu'il était techniquement impossible de réaliser voici quelques années.

                  Enfin, le piégeage photographique (en déclenchement à distance, ou automatique via système infrarouge, laser ou par contacteur), permet de s'affranchir des distances avec son sujet et d'opérer à distance, aussi bien avec des objectifs grand angles qu'avec des systèmes de flashs à déclenchement automatiques. Il nécessite néanmoins une grande préparation et une maîtrise des éléments techniques impérative, mais permet d'obtenir des résultats spectaculaires (par exemple insectes ou chauves-souris figés en vol...)

     


                               * La photographie animalière dans les médias



                    La photographie animalière est présente dans les médias, avec notamment des parutions dans des magazines papiers tels que Terre Sauvage ou encore National Geographic. De nombreux ouvrages paraissent, présentant le travail des photographes le plus souvent accompagné de commentaires concis sur le sujet (ours, oiseaux, félins d'Afrique...).

                   Si la photographie animalière n'est pas encore très répandue, certains spécialistes tentent de partager leur passion à travers des festivals, des expositions et des manifestations.

                   On note ainsi en Europe :

    • Le festival de Montier-en-Der ;
    • Le Festival de l'oiseau et de la nature en Baie de Somme
    • Le festival de Namur

                 En 2007, une exposition de photographies animalières a été organisée à Paris à l'initiative de Yann Arthus-Bertrand  ce qui montre que le concept de la protection de la nature par l'image commence à être pertinent.

     

                                  * Les photographes animaliers les plus connus


    Les photographes animaliers les plus connus sont Art Wolfe, Henry Ausloos, Hans

    Silvester, Ylla, Vincent Munier, Yann Arthus-Bertrand, Fabrice Cahez, Michel, Christine Denis-Huot, Henri Dimont (dit Dim).

     

     

     

     


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