• La photographie animalière consiste à prendre un cliché d'un animal, ou de plusieurs, en captivité ou non.

    La déontologie de la photographie animalière exige que l'animal soit dans son milieu naturel; qu'il n'y ait aucune perturbation de la vie animale; que l'image traduise une scène naturelle, sans artifice.

    Un photographe animalier possède du matériel parfois coûteux et très varié car les approches sont diverses: la plupart des photographes possèdent des « reflex », capables de prises de vue rapides et donnant une bonne qualité d'image.

    En théorie, un bon photographe animalier est avant tout un bon naturaliste, c'est-à-dire qu'il connait parfaitement son sujet et mesure ses actes; la réalité contredit parfois cet idéal.

     

     

     

    * Techniques de prise de vue


    On associe plusieurs techniques de prise de vue et d'approche pour observer son sujet et le photographier dans les  règles de l'art  :

    • l'affût fixe ;
    • l'affût flottant ;
    • la billebaude ;
    • le piégeage photographique ;

     

                     Chaque technique nécessite l'utilisation d'artifices pour duper en quelque sorte son sujet. Les techniques d'affût emploient un camouflage intégral destiné à masquer complètement la forme humaine, généralement sous une tente habilement "fondue" dans l'environnement, qui peut être soit installée sur une structure flottante (cas des affûts flottants, permettant d'approcher au plus près les animaux aquatiques dans leur milieu), soit à même le sol ou sur un support selon cas (cas des affûts placés en hauteur par exemple).

                    La billebaude nécessite, elle, l'utilisation de techniques de camouflage empruntées aux chasseurs à l'arc. Le photographe emploiera tel ou tel type de vêtement ou d'artifices (camo 3D par exemple, reproduisant le relief des végétaux environnants) selon le sujet approché. En effet, chaque famille d'animaux possède des caractéristiques spécifiques au niveau des sens (vue, odorat, ouïe...) et un renard ne possède pas les mêmes possibilités en termes de vision qu'un chevreuil ou un sanglier.

                   Dans tous les cas, la discrétion est de mise, tant au niveau visuel que sonore et olfactif (cas des animaux possédant un odorat performant).

                  Au niveau photographique, il est d'usage d'utiliser des focales relativement élevées (généralement du 300 au 800mm en équivalent 24x36) sur des objectifs lumineux, les conditions de prise de vue étant le plus souvent difficiles. Les dernières générations de boîtiers numériques, couplées aux optiques munies de stabilisateurs optiques, permettent des prises de vue qu'il était techniquement impossible de réaliser voici quelques années.

                  Enfin, le piégeage photographique (en déclenchement à distance, ou automatique via système infrarouge, laser ou par contacteur), permet de s'affranchir des distances avec son sujet et d'opérer à distance, aussi bien avec des objectifs grand angles qu'avec des systèmes de flashs à déclenchement automatiques. Il nécessite néanmoins une grande préparation et une maîtrise des éléments techniques impérative, mais permet d'obtenir des résultats spectaculaires (par exemple insectes ou chauves-souris figés en vol...)

     


                               * La photographie animalière dans les médias



                    La photographie animalière est présente dans les médias, avec notamment des parutions dans des magazines papiers tels que Terre Sauvage ou encore National Geographic. De nombreux ouvrages paraissent, présentant le travail des photographes le plus souvent accompagné de commentaires concis sur le sujet (ours, oiseaux, félins d'Afrique...).

                   Si la photographie animalière n'est pas encore très répandue, certains spécialistes tentent de partager leur passion à travers des festivals, des expositions et des manifestations.

                   On note ainsi en Europe :

    • Le festival de Montier-en-Der ;
    • Le Festival de l'oiseau et de la nature en Baie de Somme
    • Le festival de Namur

                 En 2007, une exposition de photographies animalières a été organisée à Paris à l'initiative de Yann Arthus-Bertrand  ce qui montre que le concept de la protection de la nature par l'image commence à être pertinent.

     

                                  * Les photographes animaliers les plus connus


    Les photographes animaliers les plus connus sont Art Wolfe, Henry Ausloos, Hans

    Silvester, Ylla, Vincent Munier, Yann Arthus-Bertrand, Fabrice Cahez, Michel, Christine Denis-Huot, Henri Dimont (dit Dim).

     

     

     

     


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  •                              Vincent Munier vit dans les VOSGES, sa terre d'origine, cultivant de façon permanente le contact avec la nature sauvage et secrète.Grâce à son père Michel, il choisit la photographie pour exprimer ses rêves, ses désirs, ses émotions et ses rencontres.

                            Mais, il se sert aussi de la photographie animalière pour témoigner et sensibiliser le plus grand nombre de personnes, à la beauté et à la fragilité de la nature.

                          Après ses différents succès au prestigieux concours du BBC Wildlife Photographer of the year, au début des années 2000, il décide de se consacrer totalement à la photographie, il n'a alors que 22 ans.
                         Désormais, Vincent collabore avec de très nombreux magazines français et internationaux, tels que National Geographic World, BBC Wildlife Magazine, Terre Sauvage, Geo, Animan, VSD, Figaro Magazine, etc...

                          Il a également publié auprès de différents éditeurs "Tancho" chez les Editions Castor et Pollux, "Blanc nature" chez les Editions Hermé, "Clair de brume" chez les Editions Hesse.



         Voici l'interview de Vincent Munier sur Apple.com sur sa méthode de travail et sa passion : 




     


                   Qu’est-ce qui vous a amené à la photo ?


                   « Dès mon plus jeune âge, mon père et moi allions à l’affût, dans la discrétion la plus totale, pour observer les animaux, capter leurs comportements naturels, les interactions entre eux. À 12 ans, mon père m’a laissé seul un jour d’automne, pendant 2 ou 3 heures. À cet âge, c’est long : on entend des bruits qu’on ne connaît pas. C’est un peu angoissant. Un chevreuil s’est approché et je l’ai pris en photo. J’étais tout tremblant ! Depuis, le virus m’a pris ; cela a été comme un déclic. Après, j’ai consacré tout mon temps libre à la photo. Je ne pensais plus qu’à cela. Je partais à vélo, dans mes Vosges natales, photographier des cerfs, des sangliers, des chevreuils, des renards… J’ai vécu de petits boulots, de CDD pour acheter mon matériel et partir à l’étranger photographier. C’est début 2002 que je me suis finalement lancé en tant que professionnel, après avoir été contacté par quelques magazines. » 



                   Quelles sont vos conditions de travail ?


                  « Je pars durant de longues semaines à l’étranger dans des milieux assez hostiles où je reste à l’affût pendant des jours pour capturer quelques dizaines de minutes de la vie animale. Il faut beaucoup de persévérance pour réussir à capturer quelques instants captivants. Par ailleurs, les bouts du monde où je me rends ne sont pas faciles à atteindre. Pour rejoindre les milieux vierges au Kamtchatka par exemple, il m’a fallu partir en motoneige avec un trappeur russe. À notre arrivée dans un village Evens, une tempête s’est levée. Elle a duré trois jours. Et alors que nous avions installé notre tente à une cinquantaine de mètres des Yourtes du clan, nous avons été coupés du village jusqu’au quatrième jour. On ne pouvait même pas sortir. L’un des membres du clan est venu nous voir après trois jours pour savoir si nous étions toujours vivants. »



                 Quelle expérience tirez-vous de votre passage au numérique ?


                « J’étais un peu réticent et j’avais un peu peur du « virtuel ». La diapositive, c’est quelque chose de concret, tu la tiens dans la main, tu la touches. Ton image existe physiquement. Donc la transition a été un peu difficile. J’ai commencé avec un Nikon D70 alors que je faisais un livre sur l’ours en Europe. Ce qui m’a convaincu, c’est que j’ai pu faire de la photo de quasi de nuit avec cet appareil. J’ai pu saisir des moments nocturnes, des images avec des silhouettes d’ours, où l’on suggère l’animal… le genre d’image que j’aime bien faire. J’ai aussi fait une rencontre avec une chouette dont j’ai fait des clichés en plein vol… Un animal qui ne vit qu’à des moments crépusculaires. Ce sont des choses que je n’aurais pas pu faire en argentique. C’est également en passant au numérique que j’ai commencé à me demander quel ordinateur j’allais pouvoir utiliser… »




               Quel message souhaitez vous faire passer au travers de vos images ?


               Grâce à mon métier, je vis des rencontres et des instants qui me comblent en émotions. Que ça soit parfois des joies et des bonheurs intenses, des craintes et des peurs, des surprises et parfois des incompréhensions ou des révoltes… Tous ces sentiments, je souhaite les partager, les transmettre. Et j’ai choisi le domaine dans lequel je me sens le plus à l’aise : la photographie. Mon but est donc de partager cet amour que j’ai pour la nature, par le biais de l’image. On ne peut pas faire de mal à ce que l’on aime J’aimerai que l’on se réconcilie avec la nature et que l’on en prenne soin ! Que l’on ôte nos œillères qui nous mènent tout droit vers une unique direction qui ressemble à une impasse…Nous le savons désormais ! Et respecter la nature, c’est se protéger. On a tendance à l’oublier trop rapidement… 
                        



     
          Sources :  www.vincentmunier.com
                            
    www.apple.com


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  •                       Je vous propose de découvrir ce soir, un reflex que je considère pour ma part, comme le meilleur appareil du marché :


                         Compact, léger et bénéficiant d'une protection contre les intempéries, le successeur de l'EOS 5D intègre un nouveau capteur Canon CMOS avec une sensibilité maximale pouvant atteindre 25.600 ISO, ce qui permet de photographier dans une quasi-obscurité. Le nouveau processeur Digic 4 est associé à ce capteur CMOS optimisé pour produire à 3,9 images par seconde et sur une rafale de 310 vues maximum , des images d'une qualité équivalente à celle que représentait le film moyen format en argentique. Accessible à partir du mode visée par l'écran, l'enregistrement de vidéos en HD permet d'enregistrer des séquences en résolution 1080 à 30 im./sec et d'obtenir des vidéos d'une qualité extraordinaire, merveilleusement détaillées et réalistes.

                       L'intégration de fonctions vidéo HD dans un boîtier haut de gamme 21,1 millions de pixels ouvre une multitude de nouvelles possibilités aux photojournalistes et aux nouvelles générations de photographes. Grâce à son capteur CMOS plein format et à ses performances éblouissantes en matière de sensibilité, l'EOS 5D Mark II va séduire tous les photographes à la recherche du meilleur équipement photo possible, des photographes de studio et de mariage jusqu'aux reporters documentalistes et naturalistes.



                      *  AUTRES OPTIMISATIONS PAR RAPPORT A L'EOS 5D :


                      -    Système EOS de nettoyage intégré avec traitement fluorite sur le filtre passe-bas
                      -    Grand écran LCD 3 pouces (7,6 cm) VGA de type Clear View, avec angle d'incidence de visibilité de 170° et traitement antireflets
                      -    Système de menu optimisé incluant un affichage de contrôle rapide pour l'accès direct aux réglages courants
                      -    Correction automatique du vignetage des objectifs, grâce à l'utilisation des informations détaillées transmises par les objectifs EF pour optimiser les images JPEG directement au niveau du boîtier
                      -    Boîtier en alliage de magnésium avec protection contre les intempéries 
                      -    Compatibilité avec les cartes mémoire UDMA.


                     « Les photojournalistes et les photographes de mariage choisissent déjà l'EOS 5D pour ses dimensions compactes et son époustouflante qualité d'image », explique Mogens Jensen, Directeur de Canon Communication et Image. « L'ajout d'une nouvelle fonction d'enregistrement vidéo en HD à un boîtier reflex numérique Canon ouvre un nouveau chapitre de l'histoire d'EOS. Cette fonction est à la base de nouvelles possibilités permettant aux photographes EOS de mieux enregistrer et mieux faire connaître leurs sujets et donc de rester pertinents dans un monde numérique en constante évolution. »


     

                    *  PRINCIPALES CARACTERISTIQUES :


                    -    Nouveau capteur CMOS 21,1 millions de pixels avec système EOS de nettoyage intégré optimisé (E.I.C.S.)
                    -    Nouvelle fonction d'enregistrement vidéo Full HD 1080
                    -    Prise de vues en continu à 3,9 images par seconde
                    -    Processeur Digic 4 hautes performances assurant une superbe qualité d'image
                    -    Rafale maxi de 310 images JPEG large avec une carte UDMA
                    -    Écran LCD 3 pouces (7,6 cm) de type VGA Clear View (920.000 points)
                    -    Plage de sensibilité de 100-6400 ISO (extensible à 50-25.600 ISO)
                    -    9 collimateurs AF + 6 capteurs d'assistance AF



               
                     *  LE NOUVEAU CAPTEUR CMOS :


                     Le nouveau capteur CMOS plein format 21,1 millions de pixels de l'EOS 5D Mark II offre une plage de sensibilité de 100-6400 ISO, extensible à 50, 12.800, et même 25.600 ISO. Les grands pixels de 6,4 µm2 bénéficient d'une architecture entièrement nouvelle pour acquérir davantage de lumière et générer un meilleur rapport signal/bruit afin de réduire le bruit électronique sur toute la plage de sensibilités. Le capteur plein format présente les mêmes dimensions que celles d'une vue de film 24 x 36 mm. Cela signifie que les objectifs grands-angulaires originels (objectifs EF) restent de vrais grands-angles, sans subir la réduction d'angle de champ inhérente aux boîtiers équipés d'un capteur de format plus petit. Bénéficiant par ailleurs d'un contrôle plus précis de la profondeur de champ, les photographes qui optent pour le plein format de l'EOS 5D Mark II profitent également d'un nouveau grand viseur plus lumineux et assurant une couverture d'image de 98%. 



                     *  LE NOUVEAU PROCESSEUR DIGIC 4 :


                     Un nouveau processeur Digic 4 est associé à une conversion analogique/numérique sur 14 bits pour produire des nuances subtiles dans les zones uniformes telles que les ciels bleus, et pour garantir une reproduction extrêmement précise des couleurs. En plus de la possibilité d'enregistrement de vidéos HD, la grande rapidité du Digic 4  permet de très longues rafales d'images JPEG large, une mise sous tension du boîtier quasi instantanée et une visualisation rapide des photos après la prise de vues. Le Digic 4 applique également des algorithmes de réduction du bruit optimisés qui minimisent encore le bruit déjà très faible des images générées par le capteur CMOS de l'EOS 5D Mark II.

     


                     * L'ENREGISTREMENT  VIDEO HD :


                     L'EOS 5D MarkII.est le premier reflex numérique Canon intégrant des fonctions d'enregistrement vidéo Full HD 1920 x 1080. Une fois l'enregistrement vidéo activé à partir du mode de visée par l'écran, le photographe peut continuer à prendre des photos en vue par vue ou en continu, l'enregistrement vidéo reprenant automatiquement après l'acquisition des photos.
     


                      *  L'ECRAN LCD :


                     Un nouvel écran LCD 3 pouces (7,6 cm) de type VGA offre un angle d'incidence de visibilité de 170º et restitue une netteté parfaite pour une vérification efficace de la mise au point en lecture. La luminosité de cet écran peut être ajustée automatiquement en fonction des conditions de visualisation, ce qui prolonge l'autonomie de la batterie en conditions de faible éclairage et améliore la visibilité en plein soleil. Une nouvelle touche de commande de la visée par l'écran assure la commutation d'un mode de visée à l'autre afin d'afficher une image en temps réel sur l'écran LCD. Ceci permet de photographier plus simplement sous des angles de vues inhabituels. D'autre part, la connexion facile à un ordinateur transforme la prise de vues à distance en un véritable jeu d'enfant.


     

                      *  L'EXPOSITION ET LA MESURE DE PRECISION :


                     Le système autofocus à 9 points est accompagné de 6 capteurs d'assistance AF invisibles, situés à l'intérieur du cercle de mesure spot afin d'optimiser les performances de suivi d'un sujet en mode AF Servo Ai. Pour une lecture précise de l'exposition dans des conditions d'éclairage difficiles, le cercle de mesure spot ne couvre que 3,5% du cadrage.



     

                      *  LE SYSTEME DE MENUS :


                      Le nouveau système de menus de l'EOS 5D Mark II intègre un nouvel écran de contrôle rapide, pour un accès instantané aux réglages les plus fréquemment utilisés. Un nouveau mode auto créatif permet de laisser l'appareil se charger des principaux réglages, tout en gardant le contrôle des paramètres créatifs tels que la répartition du flou d'arrière-plan, le mode d'acquisition et la luminosité de l'image. Les réglages personnalisables par l'utilisateur permettent de naviguer entre deux configurations de l'appareil complètement différentes. Cela se révèle idéal pour passer rapidement d'un environnement à l'autre, par exemple pour passer d'une prise de vues sans flash à l'intérieur d'une église à une prise de vues avec flash forcé en fill-in sur le parvis, lors d'un mariage.


     

                       *   LES ACCESSOIRES : 

     

                       Le potentiel de prise de vues est optimisé par toute une gamme de nouveaux accessoires. La capacité d'enregistrement peut être accrue grâce à la batterie lithium-ion haute capacité 1800 mAh LP-E6 ou au grip d'alimentation BG-E6. Un nouveau transmetteur de fichiers sans fil optionnel, le WFT-E4, assure la compatibilité avec les disques durs externes et les GPS et permet de transférer les photos directement vers un ordinateur ou un serveur FTP, ou de télécommander l'appareil sans fil. Les BG-E6 et WFT-E4, sont équipés d'un déclencheur et d'autres commandes principales disposées à la verticale pour un grand confort en cadrage vertical, la poignée permettant par ailleurs d'équilibrer l'ensemble boîtier-objectif lorsque l'EOS 5D Mark II est utilisé avec un super téléobjectif.



                      *  LE PRIX :


                     Le prix du 5D Mark II est à la hauteur de sa qualité et de ses performances :
                       EOS 5D Mark II nu : 2899 euros
                       EOS 5D Mark II avec objectif 24-105mm : 3899 euros
    . Disponible depuis fin novembre 2008.

     


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